Le Professeur Perronne et Xavier Azalbert, directeur de la rédaction et de la publication de France-Soir ont déposé plainte à la CJR (Cour de justice de la République) contre le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, à la suite de ses propos mensongers déclarés sur France-Inter selon lesquels il n’y aurait pas d’effets secondaires de la vaccination Covid-19. L’information a été rendue publique ce jour par un communiqué de l’association BonSens.org, dont les deux plaignants sont administrateurs.
En effet, le 3 octobre, le ministre de la Santé, professeur d’histoire de formation, déclarait sur France-Inter
« qu’il n’y a pas d’effets secondaires de la vaccination Covid-19 » en guise d’incitation pour lancer la nouvelle campagne de vaccination Covid-19.
La journaliste Sonia Mabrouk qui l’interrogeait lui a posé la question suivante à la 20ème seconde :
« on ne va pas forcer les gens à se faire vacciner (i.e contre la COVID-19) donc comment pouvez-vous convaincre les personnes qui nous écoutent ce matin d’aller tout à l’heure se faire vacciner ? »
Seuls 20% des plus de 60 ans éligibles à la nouvelle dose de vaccin anti-Covid avaient été vaccinés l’an passé. “On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il n’y a pas d’effets secondaires”, assure le ministre de la Santé Aurélien Rousseau. pic.twitter.com/1OVjkn2g22
— France Inter (@franceinter) October 3, 2023
A la question, le ministre de la Santé a répondu :
« Je leur dis, on a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il correspond parfaitement aux souches, bon voilà, et on a un vaccin, maintenant, on a trois ans de recul, on sait qu’on n’a pas d’effets secondaires et donc il faut y aller ! »
Le deux plaignants ont donc porté plainte contre le ministre de la Santé devant la CJR (Cour de justice de la république) pour tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination contre la Covid-19.
En effet, ils considèrent que “cette affirmation s’avère fallacieuse” eu égard les informations scientifiques disponibles dans de nombreux pays, et des documents officiels des autorités sanitaires française et européenne. Elle a entrainé de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
L’avocat des plaignants, Me Protat joint ce jour, déclare : « en prétendant qu’il n’y a pas d’effets secondaires à la vaccination contre la Covid-19, alors que des centaines de milliers de cas sont répertoriés en France, dont 25% graves, le ministre de la Santé a employé des manœuvres frauduleuses. »
De plus, Me Protat, avocat de collectifs de victimes, qui connait donc la réalité des chiffres sur les effets secondaires et les vies brisées, ajoute : « si d’aventure, le ministre a réussi à convaincre des gens d’aller se faire vacciner, cela est très grave, car le consentement de ces personnes aura été biaisé par les fausses informations données ».
Sur l’action intentée par le Pr Perronne et Xavier Azalbert, Me Protat explique : « le but de cette action et de rétablir la vérité des chiffres pour que chacun puisse faire un choix dûment éclairé conformément au droit au consentement libre et éclairé, et rétablir la dignité des victimes qui sont ici traitées comme si elles n’existaient pas du tout. »
Me Protat s’étonne que la journaliste n’ait pas repris le ministre sur ses déclarations. « Il est de son devoir, pour un tel sujet d’intérêt général, de respecter pleinement la charte de Munich afin de donner un éclairage complet et impartial aux auditeurs. »
En aout 2023, le Conseil d’Etat a validé la sanction de l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) contre CNEWS pour une interview du Professeur Perronne face au journaliste Ivan Rioufol, car ce dernier n’avait pas invité de contradicteur. La question se pose donc : pourquoi Sonia Mabrouk a-t-elle laissé Aurélien Rousseau parler sans contradicteur et aussi sans rétablir les faits sur un sujet aussi important ?
Réponse au tribunal.
