Cela fait plusieurs fois que Juste Milieu le souligne : les postes en cabinets de conseil sont en vogue !
Bien évidemment, tout le monde a entendu parler de l’énorme scandale qui lie Emmanuel Macron et McKinsey (tombé dans l’oubli aussi vite qu’il est arrivé).
Depuis, les failles et autres abus autour des appels d’offres et des recours abusifs à ces cabinets n’ont pas manqué.
Un article de Libération du 5 janvier pointe du doigt une autre institution qui aurait fait appel à plusieurs cabinets de conseil : la CAF.
Nouveau scandale en vue ?
Failles juridiques et opacité
Après les scandales mentionnés plus haut, de nouvelles règles ont vu le jour pour limiter le recours aux cabinets de conseil au niveau de l’État.
Un accord-cadre prévoit notamment la limitation à 2 millions d’euros lorsqu’une société privée intervient auprès de l’État ou une instance publique.
Problème : la CAF n’est pas concernée par ce cadre !
En effet, bien qu’établissement public sous la tutelle de l’État, elle est libre et autonome et ne tombe donc pas sous le coup de cet accord.
Forcément, c’est open bar !
La CAF aurait ainsi dépensé 477 millions d’euros de contrats pour maintenir à flots son infrastructure informatique.
Développement de la gestion numérique des données, relation avec les usagers, fourniture de centres d’appels…
… tout cela est englobé dans cet appel d’offre qui relève davantage du pot-pourri que de l’appel d’offre.
Ces 477 millions d’euros représentent un joli paquet de sesterces que se sont partagées cinq entreprises, dont Capgemini qui est reparti avec plus de 158 millions d’euros.
Circulez, y a rien à voir !
On a hâte de voir les conseils que vont rendre ces cabinets après avoir touché le pactole…