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Des chercheurs utilisent des moustiques vivants génétiquement modifiés pour “vacciner” contre le paludisme

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Des chercheurs de l’Université de Washington ont annoncé avoir utilisé, dans le cadre d’une étude, des moustiques génétiquement modifiés pour “vacciner” contre le paludisme. La technique de l’étude, malgré ses résultats mitigés, est présentée comme une démarche qui va “bouleverser” la vaccination. Un projet de recherche dans lequel la Fondation Gates et des entreprises du milliardaire sont très présentes.

Les auteurs de cette étude, financée par les Instituts américains de la santé (NIH) et publiée dans la revue Science Translational Medicine, expliquent avoir “injecté” à 26 participants “3 à 5 piqûres” sur une période de 30 jours. Pour ce faire, des moustiques du genre Plasmodium, responsable du paludisme, ont été génétiquement modifiés. Le but était de permettre aux chercheurs d’infecter les participants avec un paludisme suffisamment grave pour qu’ils produisent des anticorps mais pas assez pour provoquer la maladie.

“Des moustiques vivants plutôt qu’un vaccin avec seringue”

Les résultats de ces injections avec des “seringues volantes”, pour reprendre les paroles du Dr Sean Murphy, principal auteur de l’étude, sont mitigés. Sur 14 participants à l’essai exposés au paludisme, sept ont contracté la maladie et sept autres ont peu à peu perdu durant les mois suivants la protection conférée par ce “vaccin”. L’étude explique que la “moitié des individus de chaque groupe vacciné n’ont pas développé d’infection détectable au plasmodium falciparum”, l’un des parasites les plus dangereux pouvant provoquer le paludisme. “Un sous-ensemble de ces individus a été soumis à une seconde piqûre six mois plus tard et est resté partiellement protégé”.

L’étude poursuit en notant que “les réactions indésirables chez les participants à l’essai ont été ce à quoi on pourrait s’attendre après avoir été piqué par des centaines de moustiques et rien de plus”. Ses auteurs affirment que ces “résultats soutiennent le développement de sporozoïtes (des cellules qui infectent de nouveaux hôtes, ndlr) génétiquement atténués en tant que vaccins potentiels contre le paludisme”.

De leur avis, plusieurs raisons les encouragent à recourir à “des moustiques vivants plutôt qu’un vaccin” avec seringue. Ils estiment que “l’utilisation d’insectes vivants était logique, car le parasite plasmodium falciparum mûrit rapidement à l’intérieur du moustique” tandis qu’un vaccin traditionnel contre cette maladie pourrait être “long et coûteux” à développer et produire.

Mais Sean Murphy, qui a écarté l’usage de cette technique pour une vaccination de masse, estime avec ses collègues que leur approche “peut éventuellement aboutir au développement d’un vaccin antipaludique substantiellement plus efficace”. Un tel objectif pourrait requérir que ce “vaccin” soit administré via des seringues afin de pouvoir administrer un “dosage plus précis”.

Du beau monde à la caisse

L’étude a tout de même été encensée par d’autres chercheurs. Une chercheuse sur les vaccins à l’Université du Maryland, Dr Kirsten Lyke, qui a dirigé des essais pour le vaccin Pfizer/BioNTech contre la Covid-19, qualifie l’utilisation d’un parasite vivant génétiquement modifié comme vaccin comme “un événement qui va changer la donne”.

Mais les chercheurs de cette étude ne sont pas les auteurs de la modification génétique de ces moustiques. L’Université de Washington a sollicité une société, Sanaria, qui produit les parasites modifiés. Un beau monde prend part à son financement. Des multinationales, des institutions et centre de recherche américains ainsi que de célèbres organisations. Citons la Fondation Bill & Melinda Gates (FBMG), dont le co-fondateur a toujours exprimé son intérêt pour les gènes modifiés, Chevron, ExxonMobil ou surtout Open Philanthropy, dont le bailleur de fonds est le co-fondateur de Facebook, Dustin Moscovitz. Les Instituts américains de la santé (NIH) et l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses, dirigé par le Dr Anthony Fauci, communément appelé “M. Covid” aux États-Unis, se joignent à cette liste aux côtés d’autres organisations nationales.

Les moustiques utilisés par les chercheurs de l’Université de Washington ont été “neutralisés” à l’aide d’outils d’édition de gène basés sur la technique de séquence appelée CRISPR (Courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées). Cela consiste à réutiliser “un composant du système immunitaire bactérien qui peut couper l’ADN comme un outil d’édition de gènes”, agissant “comme une paire précise de ciseaux moléculaires qui peut couper une séquence d’ADN cible, dirigée par un guide personnalisable”.

Une technique dont Bill Gates est un partisan enthousiaste, ayant été l’un des premiers investisseurs d’Editas Medicine, l’une des premières entreprises à essayer d’utiliser cette technique pour éliminer les maladies humaines. L’objectif recherché par la FBMG était double : améliorer les cultures agricoles et éliminer des maladies. Bill Gates l’a même décrite comme “l’une des inventions les plus importantes en médecine, en biologie et en agriculture”.

L’usage de la technique CRISPR ne fait pas l’unanimité pour autant. Des scientifiques craignent des “conséquences imprévues et néfastes”, comme des “mutations génétiques involontaires”.

Actuellement, le paludisme est traité à base de chloroquine, dont l’usage dans le traitement du coronavirus au début de la pandémie a suscité de nombreuses polémiques en France. Un seul vaccin contre le paludisme est actuellement utilisé, approuvé par l’Organisation mondiale de la santé en octobre 2021, mais aurait un taux d’efficacité de seulement 30 à 40 %.





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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