Je participe à ce collectif !

Pour vous inscrire au collectif et ainsi participer à l’aventure… Inscrivez-vous via ce formulaire…

N.B : Les données enregistrées ne sont utilisées que pour vous contacter… Elles sont stockées sur une interface d’hébergement personnelle (hébergeur mutualisé). Elle sont donc sécurisées le plus possible…Et difficilement “piratables”…

Cette information sera masquée du public
Obligatoire, car c'est ce qui vous identifie sur le réseau à la place de votre nom
Non obligatoire mais important pour vous mettre en relation
Sous la forme : 20, Rue Machin Bidule , 14000 CAEN
Pour vous contacter et former le réseau. Vous serez informé du lancement du collectif et des actions locales. Cette information sera masquée du public. Seul un formulaire de contact permettra de vous contacter publiquement.
Recevoir la newsletter ?

Retrouvez-nous aussi sur :

Pour info, notre page facebook a été piratée, inutile de continuer à la visiter !

“Doudou Cross Bitume”, l’ancienne icône du motocross, impliqué dans le casse du siècle

Partagez cette page sur : 


Derrière le casse du siècle se cache un petit bras, simple exécutant d’un système plus vaste.

Le scénario d’un film à 88 millions

Le scénario tenait du cinéma. Le 19 octobre, en pleine journée, quatre hommes cagoulés investissent la galerie d’Apollon à l’aide d’une nacelle élévatrice. En sept minutes chrono, ils s’emparent de neuf joyaux impériaux, d’une valeur estimée à quatre-vingt-huit millions d’euros. La fuite, sur des scooters, parachève cette opération d’une audace rare. La police judiciaire, saisie de l’affaire, a procédé à deux interpellations le 26 octobre. Les suspects, dont Abdoulaye N., ont été mis en examen pour vol en bande organisée. Le butin, lui, demeure dans l’ombre.

La chute d’une icône du bitume

Avant de devenir un nom dans une procédure, « Doudou » était une légende urbaine. Ses vidéos de motocross, où il slalomait entre les cités d’Aubervilliers et les pavés parisiens, cumulaient des centaines de milliers de vues. Son credo, « Toujours plus près du bitume », résonnait comme une profession de foi pour une génération. Torse nu, affichant une musculature saillante, il cultivait une image de rebelle, à mi-chemin entre le sportif et le caïd de quartier. Un voisin, sous le choc, le dépeint pourtant comme un homme « discret » et « pas […] le voyou qu’on va craindre ». Le contraste avec l’accusation est saisissant.



Le « sous-traitant » du crime organisé

Le profil du quadragénaire interroge les enquêteurs. Il ne correspond pas à l’archétype du gangster chevronné. Placé en garde à vue, il a balayé l’image du cerveau pour endosser celle de l’exécutant, affirmant avoir agi « sur commande ». Cette version dessine les contours d’un « banditisme ubérisé », où des compétences spécifiques – la conduite, l’agilité – sont recrutées pour une mission, sans lien apparent avec les commanditaires. Une délégation du crime qui ridiculise les promesses sécuritaires de l’État.



Les promesses en roue libre du pouvoir

Face à ce coup d’éclat, les réactions gouvernementales sonnent creux. Le président a promis que les œuvres seraient « retrouvées » et les coupables « traduits en justice ». La ministre de la Culture, Rachida Dati, a quant à elle exprimé son « espoir » d’une restitution. Des vœux pieux qui peinent à masquer l’ampleur de la débâcle sécuritaire. Les musées nationaux, symboles de la puissance culturelle française, sont désormais perçus comme des proies faciles par un grand banditisme en pleine mutation. L’affaire « Doudou Cross Bitume » est plus qu’un fait divers ; c’est la preuve cynique de l’adaptabilité du crime face à des institutions dépassées.





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

Autres articles

RESIST – NORMANDIE
Défilement vers le haut