Valérie Plazenet, professeur de danse, a été victime de l’idéologie de genre à Sciences Po, la prestigieuse université de la future « élite » de la politique et des médias français. À 53 ans, cette spécialiste du tango, de la valse, de la salsa et d’autres danses de salon, a été remerciée. Motif : elle appelait les étudiants en danse des hommes et des femmes au lieu de « leaders » et « followers ». Pour la directrice du Salon de Danse à Montparnasse, « La danse est un art. Dans tous les manuels, les termes “homme” et “femme” sont utilisés. C’est une discipline cadrée. On m’a prévenue du changement de termes en septembre, sans me demander mon avis. Moi, je ne veux pas utiliser “leader” et “follower”. Sinon, c’est considérer qu’il y a une notion de soumission entre les deux rôles, ce qui n’est pas du tout le cas. Moi, je suis une femme, pas une followeuse. J’existe. »
Un ou une élève a accusé son enseignante de « sexisme et d’homophobie » pour ne pas s’être soumise à la charte déontologique de Sciences Po qui nie la différence des sexes. L’élève en question se définit comme écolo politique radicale et intersectionnelle, éco socialiste et éco féministe et militante politique de Europe Écologie-Les Verts. « J’ai rejoint la politique parce que je veux, profondément, me battre contre les différents systèmes de dominations: capitalistes, patriarcaux, sexuels, racistes, extractivistes, transphobe etc. Je suis écologiste parce que je suis anti-nucléaire, parce que je suis pour une décroissance, pour une décentralisation. »
J’étais l’un de ses élèves. Une professeure sexiste et homophobe. Dire que https://t.co/1T0UeJbI91 doivent aller dans des cours différents en raison de leur préférence sexuelle n’est pas normal. @CNEWS https://t.co/7NJZnuRcbY
— romeowiththeaccent (@avecromeo) December 8, 2022
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