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En Chine, qu’est-ce que mourir du Covid ?

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Cet aticle provient du site : lecourrierdesstrateges.fr



Depuis le 7 décembre 2022, la levée des restrictions sanitaires, sept décès dus au Covid-19 ont été officiellement enregistrés en Chine. Le nombre de cas explose depuis, faisant anticiper en Occident une forte mortalité chez les Chinois les plus âgés, particulièrement vulnérables. Selon les témoignages recueillis sur les réseaux sociaux, les hôpitaux sont débordés, les médicaments antigrippaux se font rares. Le ministère de la Santé reconnait que «la plupart des gens porteurs du virus, mais asymptomatiques ne font plus de tests PCR, il est donc impossible d’avoir une idée précise du véritable nombre de personnes infectées ». Face à cette situation confuse, l’épidémiologiste en chef de Chine, Wu Zunyou prévoit « trois vagues » cet hiver.

Des directives modifiées depuis le début du mois de décembre

Un médecin spécialiste des maladies infectieuses en Chine, le Dr Wang Guiqiang, a déclaré aux journalistes au cours d’un point de presse de la Commission nationale de santé (NHC) à Pékin quelques changements concernant la définition d’un décès dû au Covid-19. Il a annoncé que seules les personnes testées positives et qui décèdent d’une insuffisance respiratoire seront reconnues officiellement comme victimes de la pandémie. A vrai dire, n’est-ce pas la définition que l’on aurait dû adopter depuis le début dans les pays occidentaux pour avoir une idée exacte de la mortalité réelle due au virus? 

En revanche, “les décès causés par d’autres maladies telles que les maladies cardiovasculaires ou cérébro-vasculaires et les crises cardiaques ne sont pas classés comme des décès causés par le coronavirus”, a déclaré Wang. Auparavant, la Chine comptait comme en Europe ou en Amérique du Nord (certains diront qu’elle avait défini les crières repris par les Occidentaux): toute personne décédée alors qu’elle était positive au Covid, quelle que soit sa condition sous-jacente, était classée comme un décès officiel dû au Covid-19. Depuis la “réouverture”, les autorités sanitaires ne compteront plus les décès liés “aux co-morbidités”. Selon Bloomberg, les autorités cherchent à dissimuler le nombre réel des décès dus à la pandémie. Mais n’en est-il pas ainsi depuis le début de l’épidémie (partie de Chine) quels que soient les critères de définition des “morts du COVID”?

Il faut mentionner que depuis le début du mois de décembre, le pays n’a signalé que 07 décès. Sans qu’un lien formel avec le Covid puisse être établi, selon les témoignages, les salons funéraires n’arrivent plus à répondre à la demande et les crématoriums ne cessent de fonctionner.

Une décision prise suite à la légèreté des effets d’Omicron

Selon  le Dr Wang, cette décision de modifier la définition du décès dû au Covid-19 a été prise suite à la légèreté des effets de l’Omicron, par rapport à ceux de la souche originale détectée à Wuhan au début de la pandémie.

Le médecin du premier hôpital universitaire de Pékin a insisté sur le fait que « seul un petit nombre de personnes atteintes meurent directement d’une insuffisance respiratoire causée par Omicron”.

Mais cette nouvelle méthode est en contradiction avec les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (que la Chine avait fortement influencées en 2020!), qui indique que de nombreux pays utilisent désormais la “surmortalité” comme une mesure plus précise de l’impact réel de la pandémie.

La surmortalité est définie comme la différence entre le nombre total de décès pendant une crise et le nombre de décès attendus dans des conditions normales. Selon l’OMS, la surmortalité de Covid-19 tient compte à la fois du nombre total de décès directement attribués au virus et de l’impact indirect, comme l’interruption des services de santé essentiels ou les perturbations des voyages.

Le NHC chinois a également minimisé les inquiétudes de la communauté internationale quant à la possibilité de mutations du virus, affirmant que la probabilité d’apparition de nouvelles souches plus pathogènes était faible.

Paul Tambyah, président de la Société de microbiologie clinique et d’infection de l’Asie-Pacifique, partage cet avis. “Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une menace pour le monde”, a-t-il déclaré à Reuters. “Il y a de fortes chances que le virus se comporte comme tous les autres virus humains et s’adapte à l’environnement dans lequel il circule en devenant plus transmissible et moins virulent.”





RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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