DÉPÊCHE — La construction du câble sous-marin transatlantique baptisé “Amitié”, initiée et financée notamment par Meta, est achevée. Il relie désormais la France aux États-Unis et à la Grande-Bretagne, et offre la plus grande capacité de débit de données jamais atteinte pour un câble transocéanique.
Ce réseau de fibres optiques a été construit par le spécialiste français Alcatel Submarine Networks, filiale du finlandais Nokia. Il mesure au total 6.783 km de long, pour un coût estimé à 250 millions d’euros.
Comme le rapporte l’AFP, il a été livré le 16 juillet aux quatre entreprises membres du consortium : l’opérateur de câbles sous-marins Aqua Comms, Meta, Microsoft et Vodafone.*
Avec un débit de 400 térabits par seconde, il relie désormais les villes de Boston (Massachusetts, États-Unis), Le Porge (France, près de Bordeaux) et Bude (Angleterre).
“Amitié améliorera la fiabilité, la vitesse et la diversité des câbles sous-marins entre les continents, ce qui permettra de bénéficier d’une meilleure capacité de transmission (de données) en Amérique du Nord et en Europe”, a commenté Gary Waterworth, gestionnaire de l’investissement pour le groupe Meta, maison mère de Facebook.
La société de Mark Zuckerberg joue sur plusieurs fronts, puisqu’elle co-construit également un câble sous-marin de 37.000 km, baptisé “2Africa”, tout autour de l’Afrique. Ainsi, elle illustre la puissance grandissante des géants d’Internet et le déclin des opérateurs télécoms, qui ont longtemps eu l’exclusivité sur la pose et l’exploitation de tels câbles.
