
Dans un langage d’une froideur administrative, le général Bonneau a évoqué sans fard la perspective d’une « agitation » généralisée sur le territoire national, en cas d’engagement majeur à l’Est. Proxy, sabotages, manifestations hostiles : le scénario catastrophe est désormais sur la table, non pas comme une menace extérieure, mais comme un poison intérieur que le pouvoir s’attendrait à voir éclore.
Plutôt que de rassembler une nation sous bannière, l’Élysée et son armée semblent déjà se préparer à la diviser, confondant la juste expression d’une dissidence avec les actes de guerre. Une vision qui, assurément, ne fera pas l’unanimité.
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