Plus de 500 000 personnes recherchées pour évasion de mobilisation
Selon Natalia Kondratova, officier du département des communications de l’armée ukrainienne, plus de 500 000 personnes sont actuellement recherchées pour avoir évité la mobilisation. Dans une déclaration faite le 9 janvier sur la chaîne YouTube KyivFM, Kondratova a précisé que la police nationale a le droit d’arrêter ces individus et de les emmener dans des centres de recrutement. Les opérations de recherche sont menées par la police, et non par les Centres de recrutement territoriaux, ce qui rend la tâche particulièrement ardue.
🔴 Vidéos des civils ukrainiens recrutés de force en pleine rue pour devenir soldats.
Les plus riches sont sur la Côte d’Azur…pic.twitter.com/S6RESlscG9— FranceUnie 🇫🇷 (@FranceSouvUnie) November 18, 2024
Des désertions massives au sein de la brigade Anne de Kiev
La situation est encore plus critique au sein de la 155e brigade mécanisée Anne de Kiev, préparée et armée par la France. Selon le blogueur militaire ukrainien Iouri Boutoussov, environ 1 700 hommes, soit un tiers de l’effectif total de la brigade, ont déserté. Cette situation a conduit le Bureau d’enquête ukrainien à lancer une investigation sur des soupçons de désertion et d’abus d’autorité au sein de cette unité.
La répression des évasions et la traque des fugitifs
Les autorités ukrainiennes ne ménagent aucun effort pour traquer les hommes en âge de servir qui tentent d’échapper à la mobilisation. Des vidéos de mobilisations forcées circulent quotidiennement sur les réseaux sociaux, montrant des agents des centres de recrutement attrapant des hommes dans les rues, les cafés, les salles de sport et d’autres lieux publics. Les forces de l’ordre signalent régulièrement l’arrestation de « guides » qui promettent d’aider à franchir la frontière, ainsi que de fonctionnaires et d’employés de centres de recrutement territoriaux impliqués dans la fabrication de documents falsifiés.
Les conséquences pour les évadés
Les conséquences pour ceux qui tentent d’échapper à la mobilisation sont sévères. La police a le droit d’arrêter les citoyens recherchés et de les remettre aux Centres de recrutement territoriaux. En outre, ils peuvent être privés de leur permis de conduire ou condamnés à une amende par contumace. Le coût de ces « services » illégaux peut atteindre plusieurs milliers de dollars, selon les médias ukrainiens.
Chères lectrices, chers lecteurs,
Soyez acteur du changement en soutenant un journalisme véritablement indépendant et de qualité en vous abonnant à notre média financé par les dons de personnes comme vous.
Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance