Ce texte d’une grosse trentaine de pages devrait donc être discuté, si l’on en croit l’OMS, en février 2023.
On notera qu’il pose quelques principes très mondialistes.
Par exemple, le considérant n°43 est sans équivoque sur le déplacement de pouvoir que l’OMS entend promouvoir :
Recognizing the central role of WHO in pandemic prevention, preparedness, response and
recovery of health systems as the directing and coordinating authority on international health work, and in convening and generating scientific evidence, and, more generally, fostering multilateral cooperation in global health governance.(Reconnaissant le rôle central de l’OMS dans la prévention, la préparation, la riposte et la
rétablissement des systèmes de santé en tant qu’autorité de direction et de coordination du travail de santé international, et dans la collecte et la production de preuves scientifiques et, plus généralement, dans la promotion de la coopération multilatérale dans la gouvernance mondiale de la santé.)
Le traité pose donc crument le “global health governance”, la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie… Ceux qui pointent du doigt, depuis trois ans, l’instumentalisation du COVID à des fins géopolitiques ne seront pas surpris.
Ce texte mérite une lecture attentive et une analyse détaillée. Il est à retenir qu’il présente le financement transparent de l’OMS comme un objectif à atteindre et non comme un pré-requis. Il est donc très probable que cette organisation spécialisée de l’ONU reste la chasse gardée de Bill Gates et du GAVI.
Rappelons que le Courrier a consacré une interview au lobbying de Gates et de l’Alliance Mondiale pour le Vaccin dans les institutions internationales. Ne manquez pas non plus, sur ce sujet, l’interview de Jean-Dominique Michel.