Moins enclin à condamner les Américains en Irak, en Afghanistan ou bien Israël en Palestine., le Parlement européen, qui donne des armes lourdes aux oligarques ukrainiens et aux nazis d’Azov, n’hésite pas à accuser la Russie de soutenir le terrorisme.
Nous sommes à quelques jours du bombardement délibéré de la centrale nucléaire de Zaporijia par le régime ukrainien et du missile tiré par les forces ukrainiennes sur la Pologne au risque d’une Troisième Guerre mondiale. Le Parlement européen n’a pas cru bon de condamner ces faits d’une gravité extrême… Les députés demandent un isolement plus grand de la Russie au niveau international. Selon eux, elle commet des crimes de guerre et a recours aux moyens du terrorisme : « Il faut fermer et interdire les institutions affiliées à l’État russe dans l’Union européenne qui diffusent de la propagande […] Le neuvième paquet de sanctions de l’UE contre Moscou doit être complété. »
Le Parlement souhaite mettre en place un nouveau cadre juridique, afin d’ajouter la Russie à une liste officielle des États commanditaires du terrorisme. Le but est de déclencher « un certain nombre de mesures restrictives importantes à l’encontre de Moscou ». Ainsi, l’organisation paramilitaire « groupe Wagner », le 141e régiment spécial motorisé, sera sur la liste de l’Union européenne et désignée comme groupe terroriste. La résolution a été adoptée par 494 voix pour, 58 contre et 44 abstentions.
Moscou a qualifié d’absurde une résolution du Parlement européen qui qualifie la Russie de « sponsor d’État du terrorisme ». La porte-parole du ministère russe des Affaire étrangères, Maria Zakharova, a réagit à sa manière sur sa chaîne Telegram « Je suggère de reconnaître le Parlement européen comme un promoteur de la débilité ».
De son côté, Xavier Moreau, du site Stratpol, estime que l’Union européenne n’est plus qu’une chambre d’enregistrement qui ressemble à l’assemblée populaire d’Union soviétique : « Elle prend des décisions qui n’ont aucune conséquence juridique, parce que tout est décidé au sein de la Commission européenne. Ce n’est que de la gesticulation de parlementaires qui n’ont aucun pouvoir. Nous sommes dans la communication. »
Pour l’analyste politico-stratégique, la Russie ne souhaite plus converser avec l’Union européenne — et encore moins avec la France depuis le déballage dans les médias français d’une conversation privée du 20 février 2022 entre entre Poutine et Macron. « La solution au problème ukrainien se décidera entre Moscou et Washington. Mais il est évident que ni la Commission européenne et encore moins le Parlement européen, qui n’a aucun pouvoir, n’auront leur mot à dire sur ce que décideront Moscou et Washington. »
Pour Thierry Mariani accuse l’Union européenne de contribuer à l’escalade du conflit, plutôt qu’à proposer la paix.
🎥 En votant cette semaine une résolution pour désigner la #Russie comme un État parrain du #terrorisme, le Parlement européen ne poursuit qu’un objectif de communication.
Les initiateurs de cette résolution oublient que l’intérêt de la 🇫🇷 c’est la fin de la guerre en #Ukraine.⤵️ pic.twitter.com/HiCOshpT2c— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) November 23, 2022
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