Les experts en santé publique surveillent la circulation des virus respiratoires comme le VRS (virus respiratoire syncytial), le rhinovirus et le virus de la grippe grâce aux rapports hebdomadaires établis par les laboratoires sentinelles. La même méthode a été utilisée durant la pandémie de Covid-19. Mais une étude publiée dans le numéro du 22 mars de The Lancet Microbe vient de démontrer que la surveillance des eaux usées est une solution beaucoup plus efficace pour détecter et suivre la propagation de virus et d’agents pathogènes.

En début d’année, face au manque de données de la Chine suite à la levée brutale de sa politique zéro COVID, de nombreux pays ont adopté différentes mesures. L’une d’entre elles consiste à surveiller les eaux usées des vols en provenance du pays. La surveillance des eaux usées repose sur le fait qu’une personne contaminée peut excréter le virus par les selles ou l’urine, même lorsque le sujet est asymptomatique. L’analyse des matières fécales permet d’établir la charge de l’infection au sein d’une communauté dans une localité donnée et aider les autorités sanitaires à cibler leurs efforts de riposte en connaissance de cause.
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