Tous les deux mois, le comité d’urgence de l’OMS se réunit pour étudier l’évolution de la pandémie de Covid-19. Les membres décident ainsi si le virus découvert en Chine il y a trois ans représente encore une « urgence de santé publique de portée internationale » (PHEIC). Notons que l’utilisation de cette désignation engendre la mise en place d’une réponse internationale coordonnée. Elle pourrait également générer le déblocage de fonds visant à assurer le partage des traitements et des vaccins de manière équitable à tous les pays du monde.
Une possible aggravation de la pandémie selon Berkley
Interrogé par les journalistes sur l’éventuelle décision de l’OMS lors de la prochaine réunion du Comité d’urgence qui devrait avoir lieu au mois de janvier 2023, le chef de GAVI, Seth Berkley, a déclaré que la pandémie pourrait s’aggraver. Il a ajouté qu’il est encore trop tôt d’arrêter l’urgence Covid-19.
Au cours de ce point de presse, Mr Berkley a aussi déclaré que la demande de vaccins contre le Covid-19 devrait être importante en 2023. Il estime qu’elle pourrait aller jusqu’à des centaines de millions de doses.
Une demande de vaccins élevée pour 2023
Pour le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, la situation « pourrait s’aggraver », en ajoutant que “ la situation reste critique, même si le nombre de décès est stable. » Ce mélange de volontarisme et d’objectivité est typique des ambiguïtés de l’OMS.
Habillée d’une apparence bienveillante, l’OMS a toujours visé la vaccination de 70% de la population de chaque pays du monde d’ici la fin de cette année.
Pour rappel, GAVI contribue à l’initiative Covax et assure la livraison d’environ 1,9 milliard de doses de vaccins anti-Covid à 146 pays.
M. Berkley a déclaré qu’il s’attend à ce que la demande de vaccins Covid-19 reste forte en 2023, en déclarant”nous nous attendons à ce que des centaines et des centaines de millions de doses soient demandées.
Pourtant les sociétés africaines sont peu touchées par le Covid et apparemment bien protégées par le recours fréquent à l’ivermectine ou à l’hydroxychloroquine. En réalité, les pays africains ne ressentent pas le besoin de la vaccination. Les vaccins accumulés en Afrique par les autorités n’ont même pas été utilisés.