Pour la directrice du renseignement national américain, Avril Haines, les manifestations des derniers jours ne constituent en aucun cas une menace pour le parti communiste au pouvoir.
Pourtant, face à l’ampleur des mobilisations, des mesures d’allègement de restrictions ont été adoptées dans plusieurs villes. Durant un entretien jeudi à Pékin, Xi Jinping aurait expliqué au président du Conseil européen Charles Michel que “le variant Omicron était moins mortel, ce qui permet plus de souplesse dans les restrictions”
La semaine dernière par exemple, les mesures de confinement à Guangzhou et à Chingqing ont été levées. A Pékin, les tests quotidiens de masse ont été abandonnés, les milliers de cabines de dépistage ont été fermés. Après des mesures similaires prises par Chengdu et Tianjin, samedi, la ville de Shenzhen, dans le sud du pays, a aussi annoncé qu’elle n’exigerait plus la présentation de résultat de test négatif ni dans les transports publics ni dans les parcs.
Par ailleurs, dans un avis, la Commission nationale de la santé (NHC) s’est engagée à «accélérer la hausse du taux de vaccination des plus de 60 ans».
Pour endiguer le Covid, la Chine utilise uniquement les vaccins développés par ses propres laboratoires pharmaceutiques. Aucun vaccin étranger n’est actuellement approuvé dans le pays.
Mme Haines, lors du Reagan National Defense Forum annuel en Californie, a déclaré samedi 3 décembre que, malgré l’impact social et économique du virus, Xi “n’est pas disposé à accepter un meilleur vaccin de l’Occident et s’appuie plutôt sur un vaccin en Chine qui est loin d’être efficace contre Omicron“.
En réalité, les vaccins chinois, de facture classique, nous disent les limites d’un vaccin contre le COVID (exactement comme un caccin contre la grippe).
