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Le Groenland n’est pas à vendre, mais Trump évoque des moyens militaires et économiques

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Trump veut le Groenland : ressources naturelles, lithium, et terres rares.

Un enjeu stratégique et économique

Le Groenland, connu comme la « terre des Vikings », représente un atout géopolitique de premier plan. Situé dans une région où le changement climatique ouvre de nouvelles routes maritimes et facilite l’accès à des ressources naturelles inexploitées, ce territoire est particulièrement convoité. Parmi les matières premières du Groenland, on trouve le lithium et d’autres terres rares indispensables aux technologies.

Les États-Unis ont réagi à cet enjeu stratégique en rouvrant un consulat au Groenland en 2020, marquant ainsi leur intérêt croissant pour la région. À ce jour, seules deux mines exploitent des pierres précieuses, mais de nouveaux projets voient le jour, comme celui de titane Dundas Ilmenite, soutenu par Bluejay Mining, ou encore le projet de zinc et plomb de l’entreprise australienne Ironbark.



En juin 2024, la société américaine Critical Metals a investi 197 millions d’euros pour reprendre le projet d’extraction de terres rares Tanbreez, confirmant l’appétit des acteurs économiques pour cette région.

L’expansion comme héritage

Selon des collaborateurs proches de Trump, l’acquisition du Groenland ne relève pas d’une lubie passagère mais d’une ambition stratégique et symbolique. « Le véritable héritage, c’est l’expansion des États-Unis », a confié l’un d’eux. Trump voit en cette démarche une manière de renforcer la puissance américaine tout en inscrivant son nom dans l’Histoire comme un président visionnaire.

D’après Reuters, une liste de priorités de politique étrangère élaborée par l’équipe de Trump après sa victoire à l’élection présidentielle mentionne explicitement l’achat du Groenland. Pour parvenir à ses fins, Trump envisagerait des moyens variés, tels que des pressions diplomatiques ou économiques sur le Danemark… mais en ces temps de survie et d’expansion israélienne au Moyen-Orient, rien n’est définitivement exclu en dernier recours.

En effet, lors d’une conférence de presse en Floride, Trump n’a pas exclu le recours à des mesures coercitives, économiques ou militaires, pour atteindre ses objectifs au Groenland ou même dans d’autres zones stratégiques comme le canal de Panama.

Une résistance farouche du Danemark et du Groenland

L’idée de Trump, d’acheter le Groenland avait déjà été rejetée en 2019 par le Danemark, qui avait qualifié cette proposition d’ »absurde ». La Première ministre danoise de l’époque, Mette Frederiksen, avait répondu fermement : « Le Groenland appartient aux Groenlandais. » Plus récemment, le Premier ministre groenlandais, Mute Egede, a réitéré cette position en déclarant : « Nous ne sommes pas à vendre et ne le serons jamais. »





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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