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Lowtech: pourquoi les français veulent-ils redonner vie au minitel ?

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Olivier Mével, fondateur de la maison d’édition d’objets technologiques “Multiplié” et amateur de technologies à des fins récréatives et parfois “absurdes”, propose un boîtier pour redonner vie au Minitel. Simple accès de nostalgie, ou vraie volonté de remise en question de l’ultra connexion actuelle ?

Le Minitel, un appareil emblématique qui permet de replonger dans les années 1980 pour les grands nostalgiques 

Le Minitel, éclair d’innovation avant-gardiste bien français, a marqué l’enfance des gens nés entre 1970 et 1980. Lancé en 1982, il faisait partie intégrante de tous les foyers avant la généralisation des PC et d’Internet. Avec ce petit appareil, sorte de grand-père des ordinateurs et smartphones actuels, il fallait taper le 3611 pour les renseignements, et le 3615 pour les services payants, mais dans ce cas, il fallait faire vite, car c’était cher la minute !

Pour faire revivre cette époque, Olivier Mével commercialise pour 75 euros un petit boîtier nommé “Minimit”. Équipé d’une carte électronique qui se connecte à un réseau wifi d’un côté et à la prise DIN du Minitel de l’autre, le boîtier permet à l’utilisateur d’accéder à une quinzaine de services proposés dans les années 1980, en utilisant un bon vieux minitel, qu’il faut donc avoir conservé tout ce temps, ou avoir acheté sur “le bon coin”.

Nostalgie stérile, ou une quête de services plus “primitifs”?

Alors que les forfaits d’accès à Internet illimité sont arrivés au début des années 2000, le minitel et le PC ont coexisté une dizaine d’années, car le minitel s’est éteint en 2012 seulement. Alors, vingt ans plus tard, l’idée de lui redonner vie, fascine. Mais au-delà de la simple nostalgie, cet intérêt pour remettre en état ce vieil outil de communication fait aussi penser à une volonté des Français de reprendre le contrôle des services et applications de communications de plus en plus “portables”, connectés, surveillés, addictifs… Comme pour la campagne militant pour le retour de la cabine téléphonique, cette initiative de rallumer le Minitel est-elle une tentative de se débarrasser de la pression des smartphones connectés ?

Pour Olivier Mével, l’idée n’est pas de pouvoir se connecter à Facebook ou à d’autres applications récentes avec ce Minitel, mais au contraire pour retourner dans les années 1980 où ce type de service n’existait pas. Selon lui, “à l’époque, on se servait d’Internet d’une autre manière”. Malheureusement, ce Minitel ressuscité a moins d’utilisations utiles que pédagogiques : on peut par exemple consulter l’actualité d’il y a 40 ans telle que l’on pouvait la trouver à l’époque, la rencontre entre Ronald Reagan et Margaret Thatcher, le cours du dollar en francs, la météo, l’astrologie, le jeu du pendu, le tarot… Tout a été fidèlement reproduit avec le même univers graphique, et la même lenteur de chargement. Même si le service est accessible par wifi, et donc gratuit, vous pouvez recevoir chaque mois une “facture” qui vous dira ce que vous auriez dû payer en francs.

Un dispositif qui n’était pas vraiment mort ?

En 2011, un peu avant son extinction, Le Télégramme fêtait les 30 ans du minitel en estimant à quelque deux millions le nombre de personnes qui utilisaient encore le Minitel en 2010 et cela “malgré l’essor effréné d’internet”.





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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