Pendant plusieurs années, le Mondial de football 2022 au Qatar a été au centre de l’attention, la faute aux multiples scandales qui ont entouré l’attribution et la mise en place de la compétition.
Entre autres scandales, l’exploitation d’ouvriers sur les chantiers de construction.
Sauf que, une question se pose alors qu’un autre événement sportif d’ampleur se prépare : et si, en France, ça n’était pas beaucoup mieux ?
Des sans-papiers sous-payés pour les J.O. ?
C’est le journal Libération du 5 décembre 2022 qui a tiré la sonnette d’alarme : des ouvriers sans-papiers auraient été embauchés pour construire les infrastructures des Jeux olympiques de Paris 2024…
… pour des salaires bien en dessous du revenu minimum.
Les témoignages font froid dans le dos.
Après avoir critiqué le Qatar et sa gestion des personnels ouvriers, Libération pointe du doigt “l’emploi de travailleurs sans-papiers, avec des conditions de sécurité déplorables et aucun droit pour ces travailleurs de l’ombre”.
On comprend mieux l’enthousiasme de nos dirigeants et l’absence de craintes sur une explosion des dépenses dans le cadre de cet événement.
Les entreprises ayant fait appel à ces ouvriers sont des géants du secteur : Vinci GCC Construction et Spie Batignolles.
De premières rumeurs, émanant de journaux spécialisés dans le bâtiment, sont parues dès juin 2022.
Quoi qu’il en soit, faut-il y voir un lien avec la nouvelle loi que souhaiterait voir en place Gérald Darmanin ?
Dans son projet d’immigration, le ministre de l’Intérieur prévoit en effet de favoriser l’insertion d’immigrés sur le territoire français pour les métiers en recherche d’employés.
Peut-être faudra-t-il qu’il précise qu’ils seront sous-payés ?
