Le butin issu du Covid-19 n’était peut-être qu’un début pour Pfizer, qui prévoit de lancer 17 nouveaux traitements dans l’Hexagone au cours des deux prochaines années. Sans surprise, thérapies géniques et vaccins sont au programme.
La France représente le 5ᵉ marché mondial pour Pfizer, et le 2ᵉ marché européen. Le laboratoire américain mise donc gros sur le pays, prévoyant d’y commercialiser des “traitements, vaccins et extensions d’indications dans les champs de l’oncologie, de la prévention vaccinale, des maladies rares et inflammatoires, et des anti-infectieux”.
Parmi ces 17 nouveaux traitements, trois antibiotiques sont en phase de développement, notamment pour les “cas d’impasse thérapeutique”, selon le PDG de Pfizer France. Comme le rapporte Capital, Pfizer a aussi déposé des dossiers auprès de l’Agence européenne du médicament pour deux thérapies géniques de traitement de l’hémophilie. Le laboratoire travaille aussi sur “une thérapie génique dans la myopathie de Duchenne”, qui provoque des dégénérescences musculaires.
Ces innovations font partie d’un plan d’investissement d’un milliard d’euros entre 2022 et 2026, rien que pour la France.
En janvier dernier, le dirigeant du groupe Albert Bourla assurait fièrement : “Nous abordons 2024 avec des bases solides”. Il n’anticipe pas moins que 58,5 à 61,5 milliards de dollars en guise de chiffre d’affaires pour cette année.