Le cas Bastien Vivès fait réagir.
Invité au 50ème festival d’Angoulême, dont la présidence sera assurée par Alexandre Astier, le dessinateur était censé assurer une carte blanche.
Mais ça, c’était avant la déferlante populaire des réseaux sociaux qui ont demandé l’annulation de sa venue.
Ses œuvres sont en effet hautement contestables car elles mettent en scène des enfants dans des relations sexuelles, allant jusqu’à l’inceste et au viol.
Le 20 décembre, RMC s’est fait le relai d’un tout nouveau tournant dans cette affaire.
En effet, Bastien Vivès est désormais sous le coup d’une plainte pour diffusion d’images pédopornographiques.
Deux de ses éditeurs sont également mis en cause.
Trois bandes dessinées mises en cause
L’association Innocence en danger lutte depuis 1999 pour protéger les enfants de toutes les formes de violence, y compris sexuelles.
C’est dans ce contexte que l’association s’est énormément investie, dénonçant à plusieurs reprises le travail de Bastien Vivès.
Le dessinateur est en effet connu pour ses livres mettant en scène des enfants dans des contextes extrêmement ambigus.
Trois ouvrages sont ainsi mis en cause : La Décharge mentale, Les Melons de la colère et Petit Paul.
Cette troisième bande dessinée avait d’ailleurs été retirée des ventes par plusieurs libraires. Une plainte avait été déposée mais elle n’avait jamais abouti.
Mais ce n’est pas tout !
Certains propos de Bastien Vivès avaient largement créé la polémique, notamment quand il parlait de l’inceste dans une vidéo supprimée depuis pour Madmoizelle : “Moi déjà, l’inceste ça m’excite à mort. Pas celui de la vraie vie, mais celui raconté, je trouve ça génial”.
Depuis l’annonce de sa venue à Angoulême, les pétitions s’étaient multipliées pour demander l’annulation de sa prestation.
Non seulement les signataires ont obtenu gain de cause mais les choses sont même allées encore plus loin.
Les deux maisons d’édition, Glénat et Les Requins Marteaux, sont également sous le coup de la plainte.