Elle n’est même pas encore arrivée à l’Assemblée nationale que la réforme du RSA prévue par le gouvernement fait déjà parler !
Syndicats et partis de gauche évoquent d’ores et déjà le plan que souhaite valider la majorité présidentielle.
Dès janvier 2023, Juste Milieu parlait d’ailleurs de cette réforme, mise en place à titre expérimentale dans plusieurs départements.
Si, pour le moment, rien n’est encore acté…
… Olivier Dussopt encaisse déjà le coup de chiffres qui risquent fort de lui déplaire !
Une hausse des inscrits à France Travail
Vous le savez peut-être : le 1er janvier 2024, Pôle Emploi est appelé à changer de nom pour devenir France Travail.
Avec ce changement de nom, le gouvernement tient également à être plus ferme contre les inscrits…
… avec des sanctions à la clé.
Parmi toutes les volontés de la majorité présidentielle, la fusion des inscriptions entre Pôle Emploi et les bénéficiaires du RSA est au cœur des débats.
Désormais, pour bénéficier des allocations, il sera exigé entre 15 et 20h par semaine d’accompagnement.
Cet accompagnement pourra prendre la forme de stages, de formations, d’ateliers ou encore d’immersion en entreprise.
Forcément, la crainte de sous-emplois rémunérés au lance-pierre se fait de plus en plus grandissante.
Mais ce n’est pas tout !
La fusion de Pôle emploi et de la CAF pour le RSA en France Travail amènera l’inscription d’1,9 millions de nouveaux inscrits.
En effet, seuls 40% des bénéficiaires du RSA sont actuellement inscrits à Pôle Emploi…
… et l’inscription des 60% d’allocataires restants risque de fortement gonfler les chiffres du chômage.
Olivier Dussopt est lucide, comme l’explique un article du Figaro du 7 juin 2023 : cette loi “augmentera automatiquement le nombre de demandeurs d’emploi inscrits auprès de Pôle emploi”.
Peut-être devrions-nous plutôt dire qu’elle nous permettra de voir les vrais chiffres du chômage en France !