Vendredi 1ᵉʳ mars, un jeune homme de 23 ans a été condamné à sept mois de prison ferme pour avoir volé la sacoche d’un ingénieur de la mairie de Paris où se trouvaient des notes en lien avec les Jeux olympiques.
Si la réaction judiciaire a été quasi-immédiate, la panique aussi. Le vol a eu lieu lundi 26 : l’ingénieur en question voyageait à bord d’un train en région parisienne et avait laissé ses bagages dans le coffre à bagage au-dessus de lui. Il est allé porter plainte quand il s’est rendu compte que la sacoche avait disparu.
Là, les inquiétudes sont vite montées, notamment parce qu’une source policière a indiqué que la sacoche contenait un ordinateur et deux clefs USB avec des plans de sécurisation des JO de Paris, qui se tiendront du 26 juillet au 11 août. Sauf qu’il n’en était rien.
Mercredi, le parquet de Paris a précisé ces premiers éléments d’enquête, déplorant des “publications hâtives” dans la presse et assurant que la clef USB ne renfermait pas de notes “sur des dispositifs de sécurité sensibles”.
L’enquête de flagrance a permis d’interpeller un suspect “déjà connu” pour des vols dans les transports en commun, notamment début janvier. Le prévenu a comparu vendredi devant le tribunal. Outre le vol en récidive légale, il a également été jugé pour refus de remettre aux autorités judiciaires son code de téléphone, selon la même source.
Comme le rapporte l’AFP, la maire de Paris Anne Hidalgo a demandé mercredi à l’inspection générale de la Ville d’enquêter sur ces “manquements avérés aux procédures de sécurité interne”. La mairie envisage des “sanctions” en fonction des conclusions qui seront tirées.