
Une vidéo qui dérange le palais
Tout bascule lorsque Lucas G. publie une vidéo sur les réseaux sociaux. Il y dénonce l’état déplorable de son vestiaire à la Lanterne, qualifié d’ »insalubre », ainsi que des conditions de travail dégradées. Selon Marianne, qui a révélé l’affaire, le jardinier évoque aussi un « harcèlement » et des consignes ubuesques : ne jamais croiser le couple Macron, même en semaine. Une parole libératrice… mais lourde de conséquences.
Peu après, Lucas G. est « réaffecté » à Villeurbanne, sans qu’aucun motif professionnel ne soit invoqué. Pourtant, le DRH de l’Élysée lui reconnaissait des qualités « indéniables ». Une décision arbitraire ? Pour le jardinier, c’est une sanction déguisée, une manière de museler ceux qui osent critiquer les dysfonctionnements du pouvoir.
🟥 INFO MARIANNE : Jardinier à la Lanterne, seconde résidence du président de la République, puis affecté à l’Élysée, Lucas G. vient d’être renvoyé à son administration d’origine… la mairie de Villeurbanne. Son tort ? Avoir dénoncé une dégradation de ses conditions de travail.… pic.twitter.com/1lltDuElNy
— Marianne (@MarianneleMag) June 10, 2025
L’Élysée devant les tribunaux
Refusant de se soumettre, Lucas G. a saisi le tribunal administratif de Paris le 6 mars 2025 pour « excès de pouvoir ». Il y voit une atteinte à sa liberté d’expression et une vengeance de l’administration. L’affaire pourrait faire jurisprudence : jusqu’où les employés de l’État ont-ils le droit de dénoncer leurs conditions sans risquer des représailles ?
En vain, il a tenté d’alerter Brigitte Macron – par courrier, mail, puis en personne lors de l’arbre de Noël de l’Élysée en 2024. Sans réponse.
Un symbole des dérives macronistes
Cette affaire n’est pas isolée. D’autres agents ont déjà gagné contre l’Élysée pour des licenciements abusifs. La mairie de Villeurbanne, contactée par actu.fr, justifie son retour par une « simple fin de mise à disposition ». Mais pour Lucas G., c’est une injustice flagrante.
Sur les réseaux, l’indignation grandit. Son combat, devenu symbole des abus du pouvoir, pourrait bien écorner encore un peu plus l’image d’un président prompt à sermonner… mais moins à écouter ceux qui font tourner sa maison.










