Après avoir défendu la cause d’agents non vaccinés suspendus depuis octobre dernier devant le tribunal administratif, la Fédération autonome de la fonction publique (FAFP) a fait savoir, hier, qu’elle a obtenu gain de cause.
C’était la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Le tribunal administratif a enfin tranché, donnant gain de cause aux agents du service public. Le 16 octobre dernier, le Sdis et le Chu ordonnaient la suspension immédiate de tous les agents non vaccinés, suite à la loi portant sur l’obligation vaccinale concernant uniquement le personnel soignant en contact avec la population.
Peu après sa mise en application, le syndicat autonome avait aussitôt bondi en constatant les différents manquements des deux institutions dans les procédures. En effet, des entretiens préalables auraient dû se tenir, des solutions alternatives auraient dû être proposées. « Ils ne l’ont pas fait parce qu’ils se croient au-dessus des lois », fustige Michel Mani, président du syndicat autonome du personnel du Sdis.
« Brutalité, acharnement, harcèlement »
Les agents pouvaient se faire reclasser provisoirement à des postes où ils n’étaient pas en contact avec la population, mais rien ne leur a été proposé, selon le syndicat. De plus, les agents placés en arrêt maladie n’avaient pas à justifier d’un schéma vaccinal complet mais ont pourtant été, eux aussi, sanctionnés. « Quand ils sont en arrêt maladie, on doit les laisser tranquilles », s’insurge Michel Mani, qui ne décolère pas. « On a tenté de leur parler. Mais le Sdis n’a pas voulu nous écouter. Alors il fallait aller jusqu’au tribunal administratif », rajoute Jean-Pierre Lallemand, président de la FAFP.
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Obligation vaccinale des agents publics : le tribunal annule les suspensions
