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WEF: le PDG de Moderna accuse le “débat scientifique et politique” d’être à l’origine des faibles taux de vaccination

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Lors d’une conférence dans le cadre de l’édition 2023 du Forum économique mondial, Stéphane Bancel, PDG du laboratoire pharmaceutique Moderna, a ouvertement accusé “le débat scientifique et politique” d’être à l’origine des faibles taux de vaccination dans plusieurs pays, dénonçant par la même occasion le rôle “terrible” des réseaux sociaux dans ce mouvement d’hésitation et de rejet de la vaccination anti-Covid.

Intervenant à la conférence “State of the Pandemic” (l’état de la pandémie [de Covid-19], ndlr) mercredi 18 janvier, Stéphane Bancel a dénoncé le débat scientifique dans les médias et sur les réseaux sociaux. “Dans certains pays, des débats scientifiques étaient diffusés sur des chaînes de télévision nationale pendant le prime time”, c’est-à-dire le moment de la journée où l’audience est à son apogée. “Vous imaginez bien comment les gens avaient peur”, lance-t-il à ses interlocuteurs. Et de poursuivre : il y avait aussi “beaucoup de débat politique dans certains pays. Les États-Unis étaient sans doute les pires au monde”, en comparaison à d’autres pays où “toutes les parties rassuraient sur le vaccin en disant qu’il a été approuvé par les régulateurs et que les essais cliniques ont été réalisés [ce qui leur permettait de dire] : ‘Vous devriez vous vacciner’”.

Pour Bancel, le rôle des réseaux sociaux a été “terrible”

Par ailleurs, le PDG de Moderna a qualifié les réseaux sociaux de “vraiment terribles” durant une “période d’incertitude, lorsque les gens avaient peur pour leurs proches et qu’ils étaient confinés, enfermés. C’était très difficile pour tout le monde du point de vue de la santé mentale”.

Aussi, “quand vous combinez tout ça avec tout cet environnement, vous aviez des pays où vous aviez un débat scientifique et un débat politique, et des réseaux sociaux : avec ces trois choses, le taux de vaccination était alors très faible”, regrette-t-il.

Une usine de vaccins ARNm pour “chaque continent”

La conférence, animée par Euronews, a également été une occasion pour Stéphane Bancel de revenir sur les projets du laboratoire Moderna. “L’élément sur lequel nous travaillons également est de savoir comment renforcer les capacités de fabrication (de vaccin, ndlr) à travers le monde. Nous avons eu de nombreuses restrictions à l’exportation pendant la pandémie, ce qui était impactant pour des raisons évidentes”. Il a cité la capacité “démontrée” de Moderna à “s’adapter aux variants” grâce à ses usines basée aux États-Unis et en Suisse.

Le laboratoire ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “Aujourd’hui, nous sommes très enthousiastes à l’idée de construire une usine au Canada. Nous en avons posé la première pierre à l’automne. Nous sommes aussi en train de construire une usine en Australie. Nous allons en mettre en service une autre durant ce trimestre au Royaume-Uni, mais aussi commencer la construction d’une autre encore au Kenya. Nous sommes en pourparlers avec plusieurs autres pays, car j’aimerais vraiment que chaque continent dispose d’un site de production de vaccins ARNm”, a-t-il développé.

Et d’ajouter: “Et ce qui est étonnant avec l’ARNm, c’est que vous pouvez utiliser la même installation, la même usine, les mêmes machines pour fabriquer n’importe quel vaccin.”

L’homme d’affaire a également fait part de l’ambition de sa société de développer des vaccins contre les virus définis comme hautement prioritaires par l’Organsation mondiale de la santé : “L’une des choses que nous faisons et dont nous venons de discuter avant cette réunion, avec Richard Hatchett qui dirige la CEPI (Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies), c’est d’essayer de faire des essais cliniques pour 15 vaccins contre les 15 virus hautement prioritaires définis par l’OMS et la CEPI afin de pouvoir avoir des données cliniques sur ces vaccins.”

Le vaccin anti-Covid de Moderna, un produit décrié par les autorités sanitaires

Début octobre 2021, la Finlande, la Suède, la Norvège et le Danemark ot annoncé la suspension du vaccin Moderna chez les jeunes hommes en raison de risques de myocardites. La Finlande et la Suède l’avaient ainsi interdit chez les hommes de moins de 30 ans, tandis que le Danemark et la Norvège l’ont formellement déconseillé pour les moins de 18 ans. L’Islande avait également procédé à la totale suspension du produit dans la foulée de ces quatre pays nordiques.

Au cours du même mois, en France, suite à l’alerte émise par les pays scandinaves, la Haute Autorité de santé avait, elle aussi, décidé de ne plus injecter le produit développé par Moderna pour la campagne vaccinale de rappel. Le 8 novembre 2021, le régulateur français annonçait déconseiller, pour n’importe quelle injection (première dose, deuxième dose, dose de rappel, etc) le vaccin ARNm du laboratoire américain chez les moins de 30 ans.

Depuis le début de l’année 2022, l’Agence européenne des médicaments (EMA) recommande, quant à elle, que le vaccin Moderna ne soit pas administré aux personnes âgées de moins de 30 ans.

Le 8 avril 2022, alertant sur la “présence d’un corps étranger”, l’Agence espagnole des médicaments et des produits de santé (AEMPS) annonçait le retrait de lots du vaccin Moderna, rapportait le quotidien El Pais. Le laboratoire Moderna avait ainsi dû procéder au rappel de 764 900 doses de vaccin. Une autre affaire qui a mis la société en difficulté, puisque les fioles en cause ont été distribuées dans plusieurs pays en dehors de l’Espagne depuis la mi-janvier 2022.

Il s’agissait du deuxième incident lié aux vaccins Moderna conditionnés en Espagne : durant l’été 2021, des impuretés, à savoir des particules d’acier inoxydable, avaient été découvertes dans certains lots de vaccins.

Par ailleurs, en août 2021, le Japon avait procédé au rappel d’1,6 million de doses après le signalement de “corps étrangers” dans des lots. L’archipel avait démarré une enquête suite au décès de deux hommes sans antécédents de santé, vaccinés avec les produits Moderna provenant des lots défectueux.

 





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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