La rumeur d’une dissolution prochaine de l’Assemblée nationale est désormais sur toutes les lèvres.
Que ce soit du côté de la majorité présidentielle qui porte l’idée haut et fort comme moyen de dissuasion…
… ou du côté des oppositions qui se disent prêtes à revenir aux urnes.
Bref, la question est plutôt “quand” que “est-ce que”.
Et s’il y en a un qui est prêt à en découdre, c’est bien le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
Alors qu’il était supposé vouloir se retirer au profit d’un potentiel successeur, il semble faire machine arrière…
“L’annonce de ma mort est très exagérée” peut-on lire dans un article du Journal du Dimanche du 13 novembre.
C’est pourtant lui qui l’avait annoncée…
L’élection comme Premier ministre
Jean-Luc Mélenchon n’en démord pas : en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, il souhaite être élu Premier ministre.
Comme un léger écho aux législatives il y a quelques mois, en juin.
Il faut dire que les rumeurs de dissolution ne cessent d’enfler. Entre 49-3 et absence de majorité absolue, l’union autour d’Emmanuel Macron a toutes les raisons du monde de se pencher sur cette option…
… qui ne semble pas faire peur à Marine Le Pen alors que son parti ne cesse de gagner en popularité.
Mais cela n’effraie pas plus Jean-Luc Mélenchon qui serait déjà prêt, comme l’affirme un de ses partenaires de la Nupes : “Le jour où il y a dissolution, il faut qu’il remonte sur le cheval tout de suite”.
L’occasion d’apprendre donc que la Nupes est un rassemblement qui ne se retrouve qu’aux élections…
Quoi qu’il en soit, il est loin le temps où on réfléchissait à celui qui accepterait de prendre la place du taulier de La France Insoumise…
Mais quelqu’un peut-il enfin lui dire qu’on n’élit pas un Premier ministre ?
