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La motion de destitution déclarée irrecevable par l’Assemblée nationale

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Le RN confirme son rôle de garde du corps officieux de l’Élysée dans cette pantomime parlementaire.

Une procédure constitutionnelle détournée ?

Fondée sur l’article 68 de la Constitution, la motion visait à engager la destitution du chef de l’État pour « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Les insoumis invoquaient une gestion chaotique de la crise politique, évoquant les tensions budgétaires et les réformes controversées, à commencer par celle des retraites.

Mais c’est pour des vices de forme que le texte a été écarté, ne répondant pas aux exigences procédurales. Une fin logique pour une initiative dont l’échec était scellé d’avance, tant les majorités requises – jusqu’à la Haute Cour – relèvent de l’improbable.

Le RN, bouclier discret de l’Élysée

La décision a provoqué un tollé parmi les promoteurs de la motion. Le député LFI Manuel Bompard a fustigé une « alliance objective » entre le pouvoir et l’extrême droite, lançant : « Le Pen sauve à nouveau Macron ». Une accusation cinglante qui souligne le rôle ambigu du RN, régulièrement accusé de servir de rempart au président.



Sur les réseaux sociaux, les réactions se enchaînent. François Asselineau, président de l’UPR, ironise : le RN serait « le meilleur protecteur de Macron », surpassant même Édouard Philippe. D’autres dénoncent une « trahison politique », estimant que les électeurs du RN sont trahis par l’abstention de leurs élus.

Du côté du RN, on se défend en qualifiant l’initiative de LFI de « purement politicienne », tout en réaffirmant son opposition au gouvernement. Marine Le Pen, silencieuse pour l’heure, laisse ses troupes affirmer que le parti préfère concentrer ses efforts sur les négociations budgétaires en cours.

Une manœuvre vouée à l’échec

Rappelons-le : la destitution présidentielle, bien que prévue par la Constitution, n’a jamais abouti sous la Ve République. Des tentatives similaires – contre François Hollande en 2016 ou Macron en 2024 – ont toutes échoué dès le stade préliminaire.

Pour LFI, ce revers n’est qu’une étape : le groupe promet de poursuivre la mobilisation populaire. Reste à savoir si cet échec parlementaire renforcera les appels au départ d’Emmanuel Macron ou, au contraire, consacrera l’impuissance d’une opposition fragmentée.





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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