Le bouclier tarifaire, nous le voyons tous les jours, est un outil particulièrement efficace pour lutter contre l’inflation galopante et l’augmentation des factures d’électricité…
… ou pas !
Depuis plusieurs semaines, boulangers et artisans sont vent debout pour afficher leur mécontentement et leur détresse.
On se souvient notamment de l’intervention d’Olivia Grégoire qui, face à Philippe Etchebest, avait tenté de souligner l’action du gouvernement…
… quitte à mentir en direct sur BFM TV au sujet de l’aide apportée à une “boulangère de Sarlat” qui a démenti ces propos quelques jours plus tard.
Et c’est cette même Olivia Grégoire qui vient d’annoncer, le 16 janvier 2023, l’instauration d’un panier anti-inflation.
Un panier qui pose quelques interrogations et soulève déjà des problèmes !
Une annonce inattendue
L’idée du panier anti-inflation n’est pas nouvelle.
Les Grecs ont déjà fait appel à ce procédé depuis novembre 2022 pour aider leurs concitoyens à subvenir aux besoins les plus urgents.
Ainsi, la France souhaite prendre exemple sur ce modèle.
Produits d’hygiène pour les adultes et les enfants, denrées alimentaires de première nécessité, fruits et légumes…
L’idée serait de proposer un abaissement maximal des marges de la grande distribution pour ces produits afin qu’ils soient accessibles au plus grand nombre.
Une vingtaine de produits seraient ainsi concernés.
Un problème se pose toutefois…
… Olivia Grégoire n’en a pas parlé aux principaux concernés : les gérants de la grande distribution.
Pire : des opérations d’aide aux plus démunis sont déjà en cours chez certains.
L’Opinion, dans un article du 16 janvier, cite en effet Thierry Desouches, directeur de Système U : “Nous n’avons pas attendu pour nous rendre compte que nos clients sont de plus en plus attentifs aux prix, et nous essayons de répondre”.
Encore un coup d’épée dans l’eau de la part de notre gouvernement ?