À quelques jours de l’ouverture de la Coupe du monde de football au Qatar, tout semble s’accélérer…
… et les scandales ne cessent de se multiplier.
Dernièrement, ce sont de faux supporters payés par le Qatar qui ont défrayé la chronique.
Le 15 novembre dernier, c’est un journaliste danois en direct de Doha qui s’est vu interdire de filmer par les autorités qataries.
Aujourd’hui, la Cnil est intervenue pour une toute nouvelle histoire.
Elle déconseille aux spectateurs de venir avec leur téléphone portable !
Mais ça ne s’arrêtera donc jamais ?
Espionnage des données personnelles ?
La Commission nationale de l’informatiques et des libertés (Cnil) est très frileuse sur le sujet des téléphones portables au Qatar.
Elle craint en effet un espionnage et une récupération des données personnelles.
Ce n’est pas comme si on s’en inquiétait en Occident avec les entreprises américaines comme Microsoft ou Méta…
C’est le journal Politico, dans un article du 10 novembre, qui révélait les réglementations de la Cnil.
Une autorité de l’organisation préconise : “Idéalement, voyagez avec un smartphone vierge… ou un ancien téléphone qui a été réinitialisé”.
Deux applications sont obligatoires pour entrer en territoire qatari : Hayya, application officielle de la Coupe du monde ; et Etheraz pour le suivi de l’épidémie de Covid-19.
La Cnil recommande enfin de faire extrêmement attention aux fichiers stockés sur les téléphones : “Une attention particulière doit être apportée aux photos, vidéos ou œuvres numériques qui pourraient vous mettre en difficulté vis-à-vis de la législation du pays visité”.
L’ambiance de cette Coupe du monde s’annonce vraiment délétère !
Vous voulez en savoir plus sur l’ensemble du scandale Qatar ?
Retrouvez notre dossier spécial : “Qatar, les dessous de la Coupe du monde de la honte” !
