Après le premier test grandeur nature avec son pass sanitaire, puis pass vaccinal qui a mis à la marge de la société des millions d’être humain ne souhaitant pas se vacciner. Le pass carbone ira beaucoup plus loin puisque le refus ne sera plus possible. D’ailleurs vous ne le savez peut être pas mais vous avez déjà commencé la première étape, ne pas chauffer à plus de 19 °C, sinon attention à la facture. Vous aurez donc un quota carbone à ne pas dépasser sous peine de sanctions et d’interdictions en tout genre.
Virginie Joron, député au Parlement européen, s’étonne sur twitter que « le permis carbone ou #PassCarbone — le petit frère du #PassSanitaire — soit devenu en moins de 24h l’obsession de BFMTV. »
Réchauffement climatique: le “permis carbone”, une solution pour limiter nos émissions de CO2? #BFMTV2050https://t.co/ec4sMWCoEs pic.twitter.com/QXb7fDOPBS
— BFMTV (@BFMTV) November 14, 2022
Voici un petit aperçu des journaliste de BFMTV dans ce journal/scénario du futur où est imaginé la mise en place d’un « permis carbone » pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre. Concrètement, cela voudrait dire que nous aurions chacun un crédit de CO2 autorisé et à ne pas dépasser chaque année.
BFMTV explique au consommateur de voir comment il souhaite le dépenser son crédit de CO2, dans la limite de 2 tonnes par an, en sachant qu’un steak de bœuf de 250g équivaut à 6 kg de CO2, un plein de 50 litres de à 50 kg, une baguette à 150 g… Un aller-retour en avion Paris/NYC est très coûteux : 1 tonne de CO2. En 2019, une start-up suédoise avait ainsi imaginé avec Mastercard une carte de crédit qui calculait l’empreinte carbone de chaque achat et informait le consommateur, pouvant même « bloquer » les dépenses dès un « maximum de carbone » atteint.
Ainsi, pour la député Julie Lechanteux « Après le pass vaccinal, le #PassCarbone. Ce que les pires dystopies nous dépeignaient, les écologistes le réclament. Leur rêve : une société du contrôle total, où chacun de nos achats est décompté d’un quota carbone. Une société de l’injonction et du mépris. »
Voici les résultats du sondage Elabe réalisé pour BFMTV sur un échantillon de 1 005 personnes concernant l’instauration d’un « permis carbone » fixant un seuil maximum annuel d’émission carbone à ne pas dépasser « 52% des Français sont opposés à la mise en place d’un « permis carbone » par personne fixant un seuil maximum annuel d’émission carbone à ne pas dépasser, dont 28% assez opposés et 24% très opposés. A l’inverse, 48% y sont favorables, dont 40% assez favorables et 8% très favorables. »
Le « permis carbone » est à l’origine d’un double clivage politique et générationnel :
- Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (58% favorables) et d’Emmanuel Macron (57%) y sont majoritairement favorables, ceux de Marine Le Pen opposés (65%).
- Les 18-24 ans (65% favorables) et dans une moindre mesure les 25-49 ans (53%) y sont majoritairement favorables tandis que les 50 ans et plus y sont opposés (59%)
Pour combattre cette folie dystopique, il faudrait comprendre la genèse de cette histoire de carbone comme le relève Philippe Herlin sur Twitter « Scandaleuse propagande pour le #PassCarbone. Et si les journalistes faisaient leur travail et s’interrogeaient sur la réalité réchauffement climatique anthropique ? » Mais remettre en question les causes du réchauffement climatique sont interdites sur les réseaux sociaux et vous vaudra un bannissement tout comme ce fut le cas avec la vaccination.
Si contrôler les gens à partir de critères de santé via le pass vaccinal a été possible. Les élites le feront sur d’autres critères. Ils préparent les esprits par des articles en forme de question, par des sondages, par des annonces catastrophiques sur le climat… et bien évidement il faudra trouver un bouc émissaire sur qui taper.
Le Média en 4-4-2.