Brigitte Macron avait été émue « aux 80 ans du Débarquement », « à la maison Anne Frank », « à la messe de Saint-Sulpice pour Notre-Dame », « lors d’une rencontre avec des réfugiés ukrainiens ». En revanche elle est restée insensible à la mort de Zineb Redouane, tuée par une grenade lacrymogène tirée par un CRS vers la fenêtre ouverte de son appartement à Marseille. Elle n’a pas partagé l’indignation de 1400 artistes et personnalités du monde de la culture qui soutenaient les 248 Gilets Jaunes blessés à la tête, 23 éborgnés, 5 mains arrachées par son mari.
« Vous imaginez ce taux de violence que vous prenez ? Moi, les rares fois où je vais sur les réseaux, je n’imaginais même pas qu’on arrivait à dire des phrases pareilles à des personnes dont on ne sait rien, qu’on ne connaît pas ou qu’on croit connaître. Comment peut-on assassiner verbalement des gens comme ça ? Je ne comprends pas. »
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