Voilà.
Nous sommes 300 !
Bon, en exagérant un peu, c’est vrai… puisque ce compte est atteint en additionnant les inscrits Télégram et les inscrits sur ce site…
Mais c’est un début…
300… comme pour les Thermopyles ?
Petit cours wikipedia :
La bataille des Thermopyles, l’un des plus célèbres faits d’armes de l’histoire antique et des guerres médiques, oppose une alliance des cités grecques à l’Empire achéménide en août ou septembre 480 av. J.-C. L’armée grecque, environ 7 000 hoplites, tente de retenir l’armée perse de Xerxès Ier, laquelle compte, selon les estimations modernes, entre 70 000 et 300 000 soldats à l’entrée du défilé des Thermopyles qui commande l’accès à la Grèce centrale, le long de la mer Égée.
À la suite d’une manœuvre de contournement par les Perses, la plupart des Grecs — pris sur leurs arrières — abandonnent le champ de bataille à cause de la trahison d’un des leurs et seuls les 300 soldats spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, ainsi que 700 soldats de Thespies sous les ordres de Démophilos, décident de combattre jusqu’au sacrifice, malgré une infériorité numérique prononcée, pour laisser aux Grecs le temps d’organiser leur défense. Cette bataille devient l’un des symboles de la résistance grecque à l’envahisseur car, grâce à elle et malgré la prise d’Athènes par les Perses, les Grecs conservent leur indépendance après leurs triomphes à Salamine, en septembre 480 av. J.-C., et à Platées, en 479 av. J.-C.
Au sommet du Kolonós, théâtre de l’ultime résistance spartiate, sur lequel a été érigé un mausolée, une inscription du poète Simonide de Céos commémore cette action :
« Étranger, va dire à Lacédémone
Que nous gisons ici par obéissance à ses lois. »Le courage et le sacrifice des Spartiates, entrés dans la légende, ont été repris maintes fois par la culture populaire, même si les Perses ont obtenu une victoire stratégique au prix de pertes considérables.
Mais n’est pas “Leonidas” qui veut… (le guerrier-Roi Sparte, pas le chocolat… c’est sûr que c’est plus facile pour le chocolat…). Même si depuis le “pass”… certains ont dû adopter un mode de vie quelque peu “spartiate” !
Alors, que faire ?
Les manifestations perdent de leur énergie… Le discours de Jupiter n’y changera peut-être pas grand chose… Devons-nous continuer à “lutter contre”, ou chercher d’autres solutions ?
Construire des murs et des barbelés ou essayer d’ouvrir des portes ?
Nous sommes 300 contre des milliers… nous n’avons aucune chance si nous recherchons l’opposition frontale. Preuve en est : des milliers de personnes se sont ruées vers les centres de vaccination avant même l’allocution présidentielle de mardi 9 novembre, jusqu’à faire sauter le centre de réservation de Doctolib ! (A ce sujet, une plateforme alternative vient de naître : “Soignez-heureux”. Plus d’infos sur le site).
Peut-être est-il temps de trouver des alternatives intelligentes pour poser calmement notre “non” ? Il se pourrait même que nous arrivions à le transformer en “oui” !
“Oeuvrer pour”, ce n’est pas accepter, se laisser faire… Bien au contraire… C’est chercher une alternative, une autre voie que celle de l’opposition frontale… RESIST, est parfois un acronyme trompeur… Il a plusieurs significations en fait…
Certes, il nous faut résister à l’air du temps, qui voudrait nous transformer en bêtes de sommes sans réflexion, justes bonnes à consommer, adhérer au pass pour notre bien, et gober tout ce que les médias mainstream, la presse politique et nos chers gouvernants nous assènent à longueur de temps.
Mais RESIST, c’est aussi et avant tout un Réseau d’Entraide Solidaire… Un outil pour s’informer, informer et se retrouver autour de valeurs communes pour construire… Pas seulement pour critiquer, s’opposer et lutter pour que tout revienne “à la normale”…
Les comportements que nous pourrions trouver incohérents, aberrants, idiots, “moutonneux”… sont souvent dictés par la peur… peur qui provient souvent simplement d’un manque d’information…
Alors courage, tenons bons !
… et réinformons autour de nous avec bienveillance !
Il n’y a plus de “normalité” désormais… Il nous faut construire une autre “normalité”… Plus proche de nos aspirations…
