S’il y a bien une chose à ne pas enlever au gouvernement, c’est qu’ils sont créatifs !
Quand il s’agit “d’emmerder” des tranches de la population qui peuvent le gêner, tout est possible…
… et ce n’est pas Sonia Backès qui dira le contraire !
Vous ne connaissez pas Sonia Backès ?
Elle est secrétaire d’État à la citoyenneté depuis le 4 juillet dernier.
Sur BFM TV, le 2 novembre, elle a annoncé travailler avec le gouvernement sur “des assises des dérives sectaires et du complotisme” !
Si elle est fille de scientologue, ce qui permet sûrement une meilleure compréhension du sujet pour elle, c’est la mise dans le même panier avec le complotisme qui questionne.
Ça fait rêver !
Vers une police des mœurs ?
Le terme de police des mœurs peut faire peur et pour cause…
… ce terme est utilisé en Iran pour définir les policiers qui contrôlent la façon dont se comportent les citoyens et, en particulier, la tenue vestimentaire des femmes.
Bien évidemment, la France est encore bien loin de tout cela et a bien raison de se pencher sur le problème de certaines sectes dans le pays !
Malgré tout, l’annonce de ce travail gouvernemental a de quoi susciter des interrogations et oblige à se demander comment peuvent fonctionner ces assises.
Et il n’y a pas de quoi être fier !
Le principe de base serait purement et simplement la délation : si votre parent, enfant, cousin, voisin ou collègue de travail souffre d’une situation proche du sectarisme OU émet des thèses cataloguées comme “complotistes”, il pourra être dénoncé.
Alors, comme toujours avec la Macronie, il est évoqué la potentielle mise en place d’un “numéro vert”, véritable outil qui a fait ses preuves à de multiples reprises par le passé.
Reste à savoir comment le gouvernement définira le complotisme…
Et du coup, que se passerait-il dans les situations où des gens seraient dénoncés pour complotisme mais que, le temps passant, leur thèse s’avérait juste ?
