
Il fallait oser une telle audace en matière de cybersécurité : le sésame protégeant les serveurs de vidéosurveillance n’était autre que le nom même de l’institution, « louvre ». Une subtilité stratégique qui frise le génie, ou l’absolue négligence. Cette clé, d’une complexité renversante, résumait à elle seule le niveau d’exigence des hautes sphères : un simulacre de protection pour un système rance, encore rivé à Windows XP, que tout apprenti hacker pouvait franchir d’une pichenette.
🖼 LES PIEDS-NICKELÉS FÉLICITÉS
Le lendemain du braquage,Dati avait salué le «professionnalisme» des équipes du Louvre.
Or on découvre qu’il suffisait de taper le mot de passe « LOUVRE » sur les serveurs du musée pour accéder à toute la vidéosurveillance !😂https://t.co/yUHH0fFW8w— François Asselineau 🇫🇷 (@f_asselineau) November 4, 2025
Le scénario, déjà grotesque, atteint des sommets avec le vol de la nacelle. Les malfaiteurs, d’une imagination déroutante, n’eurent même pas à se casser la tête pour trouver leur outil : ils le dérobèrent dans la commune de… Louvres. On ne saurait inventer une telle symétrie, un pied de nez géographique si parfait. Braqué en plein jour, le musée est devenu le symbole d’un pays où la réalité dépasse la farce.
🇫🇷 FLASH | Incroyable coïncidence : la nacelle qui a servi lors du cambriolage du musée du LOUVRE pourrait avoir été volée dans la commune de LOUVRES (Val-d’Oise).
La police suit cette piste jugée sérieuse : un habitant du Val-d’Oise a mis en vente sa nacelle sur Leboncoin il y… https://t.co/xhjBAQ9r73 pic.twitter.com/EciMO8RsbV
— Cerfia (@CerfiaFR) October 21, 2025
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