Comme pour l’essence, il semblerait que le boycott russe soit plutôt sélectif !
Le 1er novembre dernier, l’Agence France Presse (AFP) révélait qu’un aimant géant avait été envoyé par voie navale de Saint-Pétersbourg, pour la France.
Cet aimant géant est utile dans le cadre d’un programme ITER pour la fusion nucléaire et constitue l’un des outils essentiels de projet.
Bien évidemment, l’alliance franco-russe est bien plus large, ITER étant un programme international réunissant la Chine, l’Union Européenne, l’Inde, le Japon, les États-Unis et donc la Russie.
Nouveau réacteur nucléaire en France !
C’est à Saint-Paul-Lez-Durance que s’installera très prochainement une nouvelle centrale nucléaire…
… plus précisément un réacteur nucléaire de recherche civil à fusion nucléaire de type tokamak !
Vous n’avez rien compris ? Juste Milieu récapitule pour vous !
Le principe de base consiste à l’exploration de la physique des plasmas pour générer une nouvelle énergie par le biais de confinement avec des aimants.
Pour faire plus simple : le but de cette centrale est de “maîtriser la production d’énergie à partir de la fusion de l’hydrogène, comme au cœur du Soleil”, pour reprendre les termes de l’article du Monde du 2 novembre.
C’est donc précisément cet aimant, également nommé “bobine de champ poloïdal”, qui vient de la Russie et qui devrait arriver dans une quinzaine de jours au port de Marseille.
Les proportions de cette bobine sont absolument dantesques : il s’agit d’une pièce de 9 mètres de diamètre et de 200 tonnes.
Sur les six aimants, quatre ont été construits en Europe de l’Ouest ; le sixième a été construit en chaîne, sous la supervision de l’Union Européenne.
Ce sont là plus de huit ans de travail collectif qui trouvent leur aboutissement pour une mise en service prévue en 2026.
