Je participe à ce collectif !

Pour vous inscrire au collectif et ainsi participer à l’aventure… Inscrivez-vous via ce formulaire…

N.B : Les données enregistrées ne sont utilisées que pour vous contacter… Elles sont stockées sur une interface d’hébergement personnelle (hébergeur mutualisé). Elle sont donc sécurisées le plus possible…Et difficilement “piratables”…

Cette information sera masquée du public
Obligatoire, car c'est ce qui vous identifie sur le réseau à la place de votre nom
Non obligatoire mais important pour vous mettre en relation
Sous la forme : 20, Rue Machin Bidule , 14000 CAEN
Pour vous contacter et former le réseau. Vous serez informé du lancement du collectif et des actions locales. Cette information sera masquée du public. Seul un formulaire de contact permettra de vous contacter publiquement.
Recevoir la newsletter ?

Retrouvez-nous aussi sur :

Pour info, notre page facebook a été piratée, inutile de continuer à la visiter !

Antithèse : “L’Europe de l’Est, entre fédéralisme et suprémacisme blanc”

Partagez cette page sur : 


Dans le contexte de la guerre en Ukraine, un projet géopolitique méconnu a été mis en lumière en Europe orientale : l’Intermarium. Signifiant littéralement « terre entre les mers », il ambitionne de fédérer les États situés entre la mer Baltique et la mer Noire pour résister aux velléités d’agression de la Russie. Ce projet, qui défie l’Union européenne, est soutenu par les États-Unis…. et l’extrême droite ukrainienne !

La guerre en Ukraine a mis en lumière certains mouvements de fond qui agitent les populations d’Europe de l’Est depuis des décennies. Dans le numéro d’octobre du Banquet, j’évoquais le Prométhéisme, ce concept géopolitique visant à démembrer la Russie sur des bases ethniques en une série d’États autonomes. Un autre projet connaît aussi un regain d’intérêt : celui d’Intermarium. Né, comme le Prométhéisme, dans la Pologne de Josef Pilsudski au début du 20ème siècle, il vise à rassembler les peuples situés entre la mer Noire, la mer Baltique et la mer Adriatique autour d’un projet politique commun. Dans l’entre-deux-guerres, l’ambition de Pilsudski était de reconstituer l’ancienne République des Deux-Nations, une entité territoriale formée en 1569 à partir du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie, qui se maintint jusqu’en 1795. Elle occupa à son zénith un vaste territoire s’étirant de la mer Baltique à la Biélorussie jusqu’en Ukraine actuelle (voir ci-dessous).

Figure 7 – Territoire de la République des Deux Nations tel qu’il était en 1619, superposé aux frontières nationales actuelles.

Dans sa thèse consacrée au fédéralisme est-européen, Jonathan Levy s’est intéressé au projet de Pilsudski. D’après ses recherches, l’Intermarium aurait aussi été, toujours dans l’entre-deux-guerres, une organisation concrète, dont « l’origine, la liste des membres et la direction (…) sont entourés de secret et de spéculations. » Quelques pages plus loin, cependant, il ajoute : « Les sources existantes, en particulier les documents américains déclassifiés, indiquent [que l’organisation] maintint des contacts étroits avec les agences de renseignements polonaises, françaises et britanniques. » 

Les Anglo-Saxons entrent dans la danse

Entre 1918 et 1939, d’autres projets similaires virent le jour. 

L’un des plus symboliques, même s’il fut de courte durée, a été présenté fin 1918 en marge d’un ralliement des « nations opprimées » organisé au Carnegie Hall, à New York. Son but était d’unir les mouvements de résistance anti-allemands d’Europe centrale et orientale et de remplacer le concept de Mitteleuropa par une fédération d’États indépendants situés entre l’Allemagne et la Russie. Une organisation appelée « Democratic Mid European Union » fut créée pour porter l’initiative. Celle-ci fut bien accueillie par le président américain Wilson et son influent bras droit, Edward Mandell House. Un drapeau et une déclaration d’indépendance furent adoptés, et des lignes de crédits presque octroyées par des banques new-yorkaises. Mais le projet capota rapidement en raison de l’incapacité des différents pays impliqués à résoudre leurs disputes territoriales. 





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

Autres articles

RESIST – NORMANDIE
Défilement vers le haut