Selon les informations fournies par les fabricants, ils utilisent la technologie de l’ARNm et les combinent avec leur rappel bivalent.
Les vaccins candidats vont combiner 4 souches de grippe et deux souches de coronavirus. Ensuite, ils vont déclencher la production d’anticorps neutralisants de haut niveau qui protègeraient les gens contre les souches A, B, C et D de la grippe et les sous-lignages d’Omicron BA.4 et BA.5.
L’alliance Pfizer et BioNTech a annoncé que les essais de phase 1 vont débuter chez 180 participants âgés de 18 à 64 ans. Chez Moderna, la société aurait également fait appel à des volontaires âgés de 18 à 75 ans.
Notons que ces nouvelles injections devraient être disponibles lors de la prochaine saison grippale.
Selon le Dr Daniel Kuritzkes, chef de division des maladies infectieuses au Brigham and Women’s Hospital, un vaccin contre la grippe à base d’ARNm serait moins coûteux à fabriquer et pourrait produire une meilleure réponse immunitaire chez les personnes âgées.
Mais pour le Dr Pedro Piedra, professeur de virologie moléculaire et de microbiologie au Baylor College of Medicine, “ces vaccins combinés contre les agents pathogènes respiratoires qui circulent pendant les mois d’automne et d’hiver constituent un type de vaccin idéal… à condition qu’ils soient sûrs, bien tolérés et efficaces”. Dans nos colonnes, nous avons toujours alerté sur les effets indésirables et inquiétants, voire potentiellement mortels de ces vaccins à ARN messager.
