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Globalisme et guerre climatique – Pierre-Antoine Plaquevent

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Réalité et utilisation des armes météorologiques

Plan du dossier : 87 pages – 60 pages + 27 pages documents annexes commentés et illustrations

  • Guerre hors limites et guerre climatique
  • Armes météorologiques et géo-ingénierie climatique
  • Histoire de l’action humaine sur la météo et le climat 
  • L’ensemencement de nuages : une pratique désormais largement répandue
  • Les armes météorologiques employées au Vietnam et ailleurs – L’interdiction théorique de leur emploi par l’ONU
  • Le projet Nile Blue et l’« embargo des pluies » contre Cuba
  • La modification des ouraganset la guerre géophysique
  • Institutionnalisation de la géo-ingénierie et gouvernance mondiale climatique
  • Contrôle climatique et suprématie stratégique globaliste à l’horizon 2025 
  • Annexes commentées et illustrations

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« Le contrôle de l’espace signifie le contrôle du monde. (…) Depuis l’espace, les maîtres de l’infini auraient le pouvoir de contrôler la météo de la terre, de provoquer des sécheresses et des inondations, de modifier les marées et de faire monter le niveau de la mer, de détourner le Gulf Stream et de transformer les climats tempérés en climats glacials. »

Allocution du vice-président des États-Unis Lyndon B. Johnson – 1958 [1]

« (…) Cela pose les bases du développement d’un satellite météorologique qui permettra à l’homme de déterminer la couche nuageuse de la planète et, en fin de compte, de contrôler la météo ; et celui qui contrôle la météo contrôlera le monde »

Allocution du vice-président des États-Unis Lyndon B. Johnson – 1962 [2]

« Nous insisterons sur les propositions visant à étendre la Charte des Nations Unies aux limites de l’exploration de l’univers par l’homme, à réserver l’espace extra-atmosphérique à un usage pacifique, à interdire les armes de destruction massive dans l’espace ou sur les corps célestes, et à ouvrir les mystères et les avantages de l’espace à toutes les nations. Nous proposerons de nouveaux efforts de coopération entre toutes les nations en matière de prévisions météorologiques et, à terme, de contrôle météorologique. Nous proposerons, enfin, un système mondial de satellites de communication reliant le monde entier par télégraphe, téléphone, radio et télévision. Le jour n’est pas loin où un tel système retransmettra à la télévision les délibérations de cet organe dans tous les coins du monde pour le bien de la paix. »

Discours du président John F. Kennedy à l’Assemblée générale des Nations unies – 1961 [3]

« La technologie va doter les dirigeants des principaux pays de techniques capables de mener en secret une guerre dont seules des forces de sécurité réduites au minimum seraient au courant (…) On pourrait utiliser des techniques comme la modification des conditions climatiques pour engendrer des périodes prolongées de sécheresse ou d’orage. »

Zbigniew Brzezinski, 1970 [4]

« (…) Un autre exemple est l’ensemble des technologies, souvent désignées collectivement sous le nom de géo-ingénierie, qui pourraient potentiellement aider à inverser les effets du réchauffement du climat mondial. L’une d’entre elles, qui a retenu mon attention, est l’injection d’aérosols stratosphériques, ou IAS (stratospheric aerosol injection – SAI) : une méthode d’ensemencement de la stratosphère avec des particules qui peuvent contribuer à réfléchir la chaleur du soleil de la même manière que les éruptions volcaniques. Un programme IAS pourrait limiter l’augmentation de la température mondiale, ce qui réduirait certains risques associés à des températures plus élevées et donnerait à l’économie mondiale plus de temps pour se passer des combustibles fossiles. Ce processus est également relativement peu coûteux. Le National Research Council estime qu’un programme IAS entièrement déployé coûterait environ 10 milliards de dollars par an. »[5]

John O. Brennan, à l’époque directeur de la C.I.A, lors d’une conférence de 2016 auprès du C.F.R – Council on Foreign Relations.

« (…) Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même. »

Apocalypse 8 : 12

« Le champ de bataille de la guerre hors limites n’est pas le même que par le passé puisqu’il comprend tous les espaces naturels, l’espace social et l’espace en pleine croissance de la technologie, tel l’espace nanométrique. Désormais ces différents espaces s’interpénètrent. »

François Pernot [6]

« Depuis l’époque lointaine où les premiers hommes sont passés de la chasse aux animaux à l’abattage de leur propre espèce, la bête géante qu’est la guerre a toujours cherché à s’équiper pour agir et, mus par des objectifs divers, les soldats se sont engagés dans des conflits sanglants sur les champs de bataille. La guerre est affaire de soldats – c’est un principe universellement reconnu. Pendant des milliers d’années, les trois éléments matériels indispensables à toute guerre ont été les soldats, les armes et le champ de bataille, et l’élément logiciel de la guerre qui les traverse tous : le mobile de la guerre, sa finalité. Jusqu’à présent, nul n’a contesté que cet ensemble forme les éléments constitutifs de la guerre. Le problème surgit le jour où l’on découvre que tous ces éléments fondamentaux, qui paraissaient intangibles, ont tellement changé qu’ils en sont devenus insaisissables et qu’il est dès lors impossible d’avoir une prise ferme sur eux. Lorsque ce jour arrive, le visage du dieu de la guerre est-il encore reconnaissable ? ».

Qiao Liang et Wang Xiangsui [7]

« Les deux lois qui régissent la société technicienne sont celles de Gabor et de Larsen. La loi de Gabor (du nom du physicien hongrois Dennis Gabor : 1900-1979) consiste à dire : « Tout ce qui est techniquement possible sera nécessairement réalisé » ; et celle de Larsen (du nom du physicien danois Søren Larsen : 1871-1957) : « Les problèmes générés par la technique seront toujours réglés par des solutions techniques, qui elles-mêmes poseront de nouveaux problèmes, etc. »

Frédéric Rognon – Jacques Ellul, le politique et le transhumanisme. Un regard chrétien sur le déferlement technologique [8]

Chaque épisode météorologique exceptionnel (ou présenté comme tel) est désormais le prétexte à une mobilisation intense de l’opinion publique. Une mobilisation cognitive qui se déploie au travers de tous les canaux médiatiques disponibles. La science météorologique[9] est ainsi à son tour enrégimentée pour les besoins de la cause globaliste et ne laisse aucun répit à l’esprit public qui est censé passer (« switcher ») d’une peur à une autre, d’une anxiété à une autre. Les sociétaires sont ainsi ballotés entre un état de fébrilité anxieuse et un état de stupeur aphasique sous le poids de l’« éco-anxiété » et de la culpabilité climatique. Une culpabilité qui est censée remplacer la place du péché originel dans le cœur de l’habitant athée de Cosmopolis, la termitière globale, véritable prolétaire contemporain en sursis sanitaire, économique et climatique constant.

C’est la nouvelle norme de la « politique panique » qui s’est progressivement installée en Occident depuis la fin du XX° siècle et qui devient aujourd’hui exacerbée et discontinue. La peur climatique succède ainsi (pour l’instant) aux deux années de peur virologique avec laquelle l’humanité fut tenue en laisse courte par la « Davocratie ». Peur virale qui succédait elle-même aux années précédentes, quand l’esprit public était cadenassé par l’urgence terroriste et les massacres de masse à répétition.

Nous ne traiterons pas ici de la thématique du réchauffement climatique en tant que tel, ce sera peut-être l’occasion d’un futur travail spécifique[10]. Comme nous l’avons déjà longuement exposé en ce qui concerne les questions sanitaires ou de démographie politique[11], qu’il soit avéré ou pas, durable ou passager, d’origine anthropique ou non, le prétexte du réchauffement climatique est utilisé afin d’enrôler l’ensemble de la société pour la remodeler selon l’agenda cosmopolitique-cybernétique de la Quatrième révolution techno-industrielle[12] et de sa Grande réinitialisation. Comme pour ce qui relève des pandémies, le climat devient ici le prétexte idéal pour imposer de manière globale et dans l’urgence, des changements sociaux et politiques radicaux qu’il serait en temps normal impossible d’imposer à une si grande échelle.

Le dérèglement climatique ou les pandémies constituent des ennemis extérieurs et supranationaux qui permettent de maintenir la société dans l’état de tension et de « stress » nécessaire au passage d’une étape à une autre de l’agenda globaliste. Le réchauffement climatique représente ainsi l’ennemi mondial idéal pour renforcer le projet de gouvernance mondiale intégrée. Face à un ennemi sans frontières comme le réchauffement climatique, la réponse ne peut qu’être que globale, supranationale et supra-étatique.

Au vu de cette instrumentalisation de la question climatique par le discours et la praxis globaliste, nous nous pencherons d’abord ici sur des questions d’ordre technique : existe-t-il des moyens technologiques d’influer sur la météo et/ou le climat ? Si oui, ces moyens sont-ils déjà employés et ont-ils ou peuvent-ils avoir un impact effectif et significatif ?

Est-il possible qu’un épisode long de sécheresse ou à l’inverse des pluies anormalement intenses ou même des tempêtes puissent être générés de manière artificielle et être ainsi employés comme les vecteurs tactiques et furtifs d’une véritable guerre invisible ? C’est ce que nous allons tenter de savoir ici.

Guerre hors limites et guerre climatique

La présente étude traite des aspects techniques et historiques de la question des armes météorologiques et du contrôle climatique. Nous poursuivons ici notre travail d’investigation sur les différents aspects de la forme politique globaliste : idéologique, technologique, géopolitique, culturel, philosophique, spirituel etc. Un projet qui constitue selon nous la réalité politique la plus importante de notre temps. Réalité fondamentale mais occultée par son action furtive sur les sociétés contemporaines. Une emprise certes occultée mais discernable et donc identifiable.

Le fil conducteur, la trame maîtresse, qui guide nos investigations successives sur ce thème reste la même que dans nos travaux précédents, comprendre et désigner l’ennemi politique stratégique de la France et de la civilisation chrétienne : le globalisme politique.

Pour un auteur qui est un classique de la pensée stratégique, le Général A. Beaufre, la stratégie est d’abord une « dialectique des volontés » dans laquelle « la décision est un événement d’ordre psychologique que l’on veut produire chez l’adversaire pour le convaincre qu’engager ou poursuivre la lutte est devenue inutile »[13]. Or, le problème pour les opposants – ou les simples réticents – au projet globaliste réside dans le fait que, face à un adversaire indéterminé qui dissimule habilement son hégémonie, nous sommes plongés dans une situation mortifère d’attente stratégique. Une situation qui nous empêche de réagir de manière consciente, coordonnée et politique avec la force sociale et physique nécessaire pour contrer ou au moins freiner la guerre éclair par étapes qui est menée contre les populations par l’impérialisme globaliste.

Si l’on considère que le critère axial du politique[14] est constitué par la désignation de l’ennemi, nous sommes ici confrontés à un ennemi qui se dérobe à notre prise ; car les globalistes politiques refusent de se présenter comme guidés par une volonté de puissance et de domination. Il n’existe dès lors selon nous qu’un seul moyen efficace pour identifier clairement l’ennemi mondialiste : analyser et scruter ses actions et ses méthodes pour comprendre (et peut-être anticiper) ses actions. C’est ce que nous faisons à nouveau dans cette étude avec la question de la guerre climatique comme nous l’avons précédemment fait avec celle du néo-malthusianisme, des « armes d’immigration massive », de la manipulation des droits de l’homme ou encore des « révolutions de couleurs ».

Nous allons voir qu’en matière de guerre climatique, comme pour les autres pans de l’action métapolitique globaliste, l’accusation de complotisme ne constitue qu’une façade bien fragile qui ne résiste pas à l’analyse. Cette diversion sémantique martelée de manière orwellienne, constitue l’habituelle barrière psychopolitique que les globalistes politiques tentent d’ériger entre le grand public et la réalité de l’existence des technologies de géo-ingénierie et de contrôle climatique.

Ces technologies relèvent pour nous de cette nouvelle norme sociopolitique qui accompagne la montée en puissance de la forme globalitaire (globaliste et totalitaire) : l’extension de la guerre à toutes choses et la fin de la limite, de la frontière, entre guerre et paix, entre civil et militaire, entre géopolitique et « métropolitique ».

Par métropolitique, l’urbaniste et polémologue Paul Virilio conceptualisait l’idée que la guerre moderne était désormais sortie des limites de la géopolitique des nations et de la guerre classique : le champ de bataille contemporain se déplace et gagne aujourd’hui l’ensemble de la ville-monde contemporaine, Cosmopolis.

Mais il ne s’agit pas seulement pour nous d’un phénomène qui serait dû à la seule évolution des techniques et des moyens de transport et de communication contemporains, il s’agit bien d’un phénomène politique. Ainsi, à mesure que progresse l’intégration cosmopolitique promue par les instances et les décideurs de la gouvernance globale, dans le même temps, l’ordre politique international se dilue toujours plus en une forme de guerre civile mondialisée qui touche tous les aspects de l’existence.[15]

Nous pensons que cette extension de la guerre à toutes choses est donc en partie structurelle et en partie volontaire. Nous ne sommes ici ni complotiste, ni structuraliste mais résolument intentionnaliste. Nous étudions et analysons les intentions et les mobiles des acteurs du choc des puissances et des relations internationales.Nos travaux nous amènent à penser que les globalistes politiques ont un projet pour l’ensemble de l’humanité et même pour l’ensemble du vivant (transhumanisme et écoglobalisme). Nous assistons les yeux grands ouverts à la montée de la plus formidable poussée de totalitarisme de l’histoire humaine.

Dans ce projet d’hégémonie totale, le contrôle climatique joue un rôle fondamental. Nous allons découvrir au fil de cette étude que des concepts connus et étudiés par les stratégistes militaires comme la guerre météorologique, la guerre géophysique ou encore la guerre mésologique, sont des dimensions cruciales du champ de bataille universel de la guerre hors limites que mènent les globalistes politiques et de l’hégémonie métropolitique qu’ils entendent exercer et maintenir. (…)

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Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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