La France a été chassée de ses anciennes colonies et erre en Afrique comme un sans domicile fixe

Dans un article parue sur son site, la femme politique et journaliste Nathalie Yamb critique le Président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló pour son voyage à Paris le 26 janvier 2023 afin discuter avec Macron sur une « force militaire anti-djihadiste au Sahel ». Considérant que la France est en fait le principal soutien aux terroristes et la plus grande cause de déstabilisation dans la région.

Embaló est tout à fait capable d’aller proposer à Macron d’utiliser la Guinée-Bissau comme base de repli pour ses soldats/mercenaires, chassés de partout dans leur ex pré-carré colonial, et qui errent en Afrique comme des sans domicile fixe.

Celle qu’on appelle la Dame de Sochi depuis le 24 octobre 2019, lorsqu’elle a prononcé un discours d’anthologie lors du 1er sommet Russie-Afrique, accuse également les chefs d’État africains qui acceptent de consulter la France sur les questions de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et demande à ce qu’ils comprennent que la reconnaissance de leur peuple est plus importante que celle de la France « À quel moment les chefs d’Etat de la zone vont-ils comprendre que Macron et la France n’ont absolument pas besoin d’être consultés, ou informés de ce qui se passe au sein de la Cedeao ? À quel moment la reconnaissance de leurs peuples vaudra-t-elle plus à leurs yeux que la reconnaissance volatile et intéressée de la France ? » 

Elle souligne son engagement de longue date pour la conquête de la souveraineté africaine en se débarrassant des forces françaises et en récupérant l’histoire africaine « Le cœur de mon combat, depuis des décennies, est la conquête de notre souveraineté à travers le démantèlement des forces et opérations extérieurs françaises en Afrique, la suppression du franc cfa, la fin de l’hégémonie diplomatique de la France sur l’Afrique à l’ONU et la réappropriation de notre Histoire. » 

Enfin, Nathalie Yamb suggère fortement au Mali et au Burkina Faso de sortir de la Cedeao et de fondre une nouvelle communauté avec la République centrafricaine qui se concentre sur la dignité, l’estime de soi, la prospérité, le respect et la souveraineté des peuples et des États africains.

Retrouvez l’article de Nathalie Yamb : « Embaló, c‘est ballot !» 

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