Dans un communiqué conjoint, les deux organisations syndicales Alliance Police Nationale et l’UNSA Police dénoncent les « hordes sauvages » qui sèment le chaos et le « dictat de ces minorités violentes » qui mettent en péril la République. Elles réclament que l’ordre soit rétabli et que les interpellés soient mis hors d’état de nuire. Elles affirment également leur solidarité avec leurs collègues qui sont « au combat » contre ces « nuisibles ».
Mais les syndicats de police ne se contentent pas de demander le calme, ils annoncent aussi qu’ils seront dans l’action une fois la situation apaisée. Ils exigent du gouvernement des mesures concrètes pour protéger juridiquement les policiers, renforcer la réponse pénale, et leur fournir des moyens conséquents. Sinon, ils menacent de passer “en résistance” et de faire valoir leur considération.
Alliance et UNSA se disent conscients que les émeutes sont un phénomène récurrent qui reviendra si rien n’est fait. Ils appellent donc à une prise de conscience du gouvernement et à une mobilisation générale pour défendre l’Etat de droit.
[ #Communiqué ] : Maintenant ça suffit ! #violences #nanterre pic.twitter.com/Fw6sPFZZGQ
— UNSA POLICE (@UNSAPOLICE) June 30, 2023
À force de souffler le chaud et le froid, tantôt du côté des banlieues et tantôt du côté des forces de l’ordre, le gouvernement Macron se retrouve en sandwich entre une banlieue qui demande réparation suite à la mort du jeune Nahel et de l’autre la police qui réclame plus de fermeté et de soutien.
Le Média en 4-4-2.