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Privatisation du ciel: les satellites menacent la biodiversité nocturne

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Il n’y a pas que les vitrines, l’éclairage public et les publicités lumineuses qui sont accusées d’avoir un impact négatif sur la biodiversité nocturne. C’est aussi le cas des satellites, dont le nombre risque d’exploser d’ici à 2030. Ils sont notamment accusés d’être des acteurs nuisibles à l’astronomie et à la contemplation de la Voie lactée.

100 000 satellites vont saturer la voûte céleste d’ici à 2030

En raison de la privation du ciel et de la concurrence entre différents groupes fournisseurs d’accès à Internet par satellite, qui reposent sur la constellation de satellites de télécommunications, le ciel sera inondé de petits satellites d’ici à la fin de la décennie, avec jusqu’à 100 000 satellites en orbite, d’après Reporterre.

Des compagnies comme Starlink, mais aussi One web, Kuiper systems, et Guowang déploient des dizaines de milliers de satellites pour permettre une navigation sur Internet en temps réel et un niveau de précision beaucoup plus élevé. Starlink déploie ces équipements pour faciliter la construction de systèmes de géolocalisation beaucoup plus précis, qui pourrait devenir “un système de navigation autonome” au lieu d’un simple complément du GPS.

Cette explosion du nombre de satellites ne sera pas sans conséquences pour les chercheurs en astronomie qui verront jusqu’à 60 % de leurs clichés inexploitables. Selon le site Universe Today, la principale préoccupation de l’astronomie professionnelle est l’impact sur les relevés actuels et à venir de tout le ciel, comme ceux réalisés par le le télescope Vera C. Rubin. Un article récent publié dans Nature note que le télescope Zwicky Transient Facility (ZTF) d’une taille de 1,5 mètre et situé à Palomar, voit des stries Starlink sur 18% de ses images du ciel profond. 

Les “étoiles” artificielles en mouvement vont masquer les vraies

Bien que Starlink soit désigné comme l’acteur d’intensité lumineuse le plus important dans l’espace, les chercheurs pronostiquent une observation encore plus perturbée pour les astronomes, en raison de nouveaux acteurs dans le ciel : OneWeb a déjà déployé 218 satellites pour sa propre constellation, même si la guerre en Ukraine a bloqué la campagne de lancement mondiale pour la rendre opérationnelle d’ici à la fin de 2022. La constellation Kuiper d’Amazon commencera également son déploiement fin 2022/début 2023. En outre, SpaceX a récemment acquis les satellites Internet des Objets de Swarm et déposé une demande pour utiliser la technologie de la bande 2Ghz dans un avenir proche.

Aucune législation mondiale ne régit l’occupation de l’espace

Pour Guillaume Cannat, auteur du Guide du ciel, l’occupation de l’espace est le nouveau “far west”. Aucune législation mondiale ne régit son occupation. Alors qu’en juin 2022, l’ONU a créé un centre pour la protection du ciel contre les constellations de satellites, destiné à identifier les problèmes liés à son utilisation, l’organisme ne dispose d’aucun pouvoir décisionnaire, remarque le spécialiste.





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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