Katalin Kariko, l’une des lauréates, a travaillé pendant 10 ans avec BioNtech, une entreprise qui a participé à la production du traitement injectable à ARN messager, dont elle a même été vice-présidente. Ce lien étroit entre l’une des lauréates et l’industrie pharmaceutique soulève des questions sur l’impartialité de cette récompense…
De plus, le prix Nobel a été décerné par le Carolina Institute, qui est financé par Pfizer et par l’Institut Bill et Melinda Gates, eux-mêmes actionnaires dans Pfizer et BioNtech. Cette connexion financière entre les institutions qui attribuent le prix et les entreprises concernées soulève des doutes quant à l’indépendance de cette distinction.
Fabien Moine met en évidence le fait que cette récompense semble être une promotion industrielle plutôt qu’une reconnaissance scientifique légitime. Il rappelle également un précédent où un prix Nobel avait été décerné à Harald zur Hausen, qui avait travaillé sur le papillomavirus peu de temps avant le lancement du vaccin HPV.
En outre, le traitement à ARN messager récompensé par le prix Nobel n’empêche pas la contamination et ne garantit pas une protection totale contre la maladie. Il nécessite également des doses répétées, ce qui remet en question son efficacité réelle.
Le journal Le Monde, qui a annoncé que plus de 13 milliards d’injections à ARN messager avaient été réalisées, est lui-même financé par l’Institut Bill et Melinda Gates, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance de ses déclarations.
Le Média en 4-4-2
par Yoann
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