Quand Emmanuel Macron a supprimé l’École Nationale d’Administration (ENA), le but était d’éradiquer l’espèce d’oligarchie de ces grandes écoles.
Avec cette fermeture, le président de la République en a profité pour supprimer les grands corps administratifs.
Cette décision, inscrite en plein contexte des Gilets jaunes, avait pour but d’apaiser les tensions…
… mais le rapport proposé par Mediapart dans son article du 23 juin 2023 risque de faire grincer des dents.
Un autre nom, de meilleures rémunérations
La suppression de l’ENA était l’une des plus grandes victoires d’Emmanuel Macron.
Désireux de montrer que les plus hautes fonctions de l’État pouvaient être accessibles à tous, il avait fermé cette école historique.
Du moins, en théorie !
Dans la pratique, vous vous en doutez, les choses ne sont pas aussi simples.
L’ENA est, en effet, devenue l’Institut national du service public.
Un simple changement de nom, servant uniquement au marketing et à la bonne image de la présidence de la République ?
Pas vraiment.
Dans le même temps, Emmanuel Macron a revu à la hausse la rémunération dans la haute fonction publique.
Résultat ?
Les plus hauts salaires peuvent désormais plafonner à 256 000€ bruts par an.
La suppression de l’ENA n’a donc pas empêché notre président de choyer ses fonctionnaires…