
Un bloc continental face à la thalassocratie américaine
Youssef Hindi nous révèle que ce sommet, bien au-delà d’une simple rencontre diplomatique, incarne la formation d’un « puissant bloc continental » face à la « thalassocratie anglo-américaine judéoprotestante ». La menace de sanctions américaines contre l’Inde, si elle persistait à acheter des hydrocarbures russes, a eu un effet contraire à celui escompté : elle a rapproché New Delhi de Moscou et de Pékin, scellant une alliance stratégique entre ces trois géants. Cette dynamique, nourrie par la pensée géopolitique allemande (Carl Schmitt, Haushofer), suit une logique historique immuable d’opposition entre puissances terrestres intégratrices et puissances maritimes cherchant la contention.
La fin de l’ère unipolaire et l’effacement de l’Occident
L’émergence de ce monde multipolaire constitue un « phénoménal renversement de rapports de force ». L’Occident, représentant seulement 25% de la population mondiale, fait désormais face aux 75% restants agrégés autour des puissances russe et chinoise. Les États-Unis, vivant sur les acquis géopolitiques de la Seconde Guerre mondiale, ne proposent plus à leurs vassaux que « récession, pauvreté et humiliation ». L’échec de leur politique de sanctions et leur incapacité à briser l’alliance continentale qu’ils redoutaient depuis plus d’un siècle signent, selon Youssef Hindi, la fin de leur ère et l’avènement d’un nouvel ordre mondial dont ils ne sont plus le centre.
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