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viré d’un festival littéraire après avoir qualifié les journalistes de Gaza de terroristes

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Raphaël Enthoven, ce philosophe auto-proclamé qui adore jouer les provocateurs sur les réseaux sociaux ! Voilà que ses délires sur Gaza lui coûtent une invitation au festival Livres dans la Boucle à Besançon. L’essayiste, connu pour ses sorties tapageuses, s’est vu montrer la porte après avoir balancé des âneries sur les reporters dans la bande de Gaza. Et devinez quoi ? Rater le train, c’est presque une vocation chez Enthoven. Il avait réussi l’exploit de séduire Carla Bruni… en la prenant à son propre père. Et au final ? C’est Sarkozy qui est reparti avec. La double humiliation, version philosophique.

Les déclarations explosives qui ont tout fait dérailler

Remontons à ce fameux tweet du 15 août, où Enthoven, dans sa grande sagesse, a décrété :

« Il n’y a aucun journaliste à Gaza. Uniquement des tueurs, des combattants ou des preneurs d’otages avec une carte de presse. »

Sérieusement, Raphaël ? Comme si brandir une carte de presse transformait automatiquement quelqu’un en terroriste. Résultat : une avalanche d’insultes sur sa tête. Mais au lieu de faire profil bas, il en a remis une couche deux jours plus tard, se plaignant d’être traité de « nazi » ou de « complice de génocide », tout en persistant dans son délire. Selon lui, aucun vrai journaliste ne bosse là-bas sans être lié au Hamas. Parce que, bien sûr, c’est lui qui décide qui mérite le titre de journaliste. Ironique, non, pour un type qui passe son temps à pontifier sur la liberté d’expression ?



Le PCF de Besançon n’a pas mâché ses mots : ces propos sont « inadmissibles ». Et pour cause ! Ils rappellent que les conflits armés ont toujours coûté cher aux reporters. Pensez-y : seulement 2 tués pendant la Première Guerre mondiale, 67 durant la Seconde, 60 au Vietnam, 29 en Ukraine de 2014 à 2025. Mais à Gaza ? Le mémorial en compte déjà 258, et des sources comme Reporters sans Frontières ou Newsweek parlent de 200. Même la cellule d’investigation de Radio France confirme que toutes les organisations sérieuses – de RSF au Comité pour la protection des journalistes – balayent d’un revers de main les allégations d’Enthoven.

Le PCF monte au créneau et accuse

Dans leur communiqué incendiaire, les communistes accusent Enthoven de servir de porte-voix à la propagande israélienne, accusée de piétiner le droit international. « Notre ‘philosophe’ se contente de répandre la propagande de l’armée israélienne ». Et ils posent les questions qui fâchent : est-ce que les organisateurs du festival approuvent cette criminalisation des journalistes ? Trouvent-ils normal de justifier des assassinats basés sur des infos biaisées d’une armée soupçonnée de crimes contre l’humanité ? En gros, Enthoven donne-t-il un blanc-seing à l’armée israélienne pour flinguer quiconque ose informer sur les horreurs en cours ? Pas franchement philosophique, tout ça.

Les organisateurs cèdent, l’opposition hurle à la censure

Contactés par les médias locaux, les responsables de Grand Besançon Métropole – qui pilotent l’événement – ont expliqué leur décision sans ambages : « Les récentes déclarations polémiques de M. Enthoven risquent de perturber la sérénité du festival. » Du coup, ils ont demandé au prestataire d’annuler sa participation prévue pour le 20 septembre. Le festival, qui se tient du 19 au 21 septembre et réunit environ 200 auteurs pour discuter bouquins et métiers, se passera donc sans notre cher Raphaël et son ouvrage L’Albatros.

De l’autre côté, l’opposition municipale, emmenée par Ludovic Fagaut, crie au scandale. « C’est de la censure pure et simple, orchestrée par l’extrême gauche qui squatte la majorité à la mairie », tempête-t-il. Selon lui, dans une vraie démocratie, on débat, on confronte les idées, au lieu de virer les gens. Et il n’a pas tort sur le principe, mais on l’entend moins sur l’interdiction des spectacles humoristique de Dieudonné interdit sur tout le territoire Français.

Malgré ce camouflet, Raphaël Enthoven ne chôme pas. Il sera bien présent le 4 septembre à la Saline Royale d’Arc-et-Senans, pour un congrès des PME du Doubs. Histoire de montrer qu’il n’est pas persona non grata partout.





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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