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Washington critique l’enquête pénale qui vise X en France, un “acte de censure étrangère”

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Washington s’en mêle, malgré les relations tendues entre Donald Trump et Elon Musk. Les États-Unis ont critiqué vendredi l’enquête pénale qui vise le réseau social X en France pour soupçons d’ingérence étrangère. Le Département d’État a dénoncé un “acte de censure” contre une société américaine, s’en prenant par la même occasion au procureur derrière cette enquête et à la requête de la justice française d’accéder à l’algorithme de la plateforme. 

L’enquête française contre la plateforme X (ex-Twitter) a été lancée en février 2025 après des soupçons de manipulation algorithmique et d’ingérences étrangères lors d’élections en Europe. Ces soupçons, portés notamment par le député Eric Bothorel, évoquent une augmentation délibérée de la visibilité de contenus favorables à l’extrême droite européenne, notamment le parti AfD en Allemagne. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la gendarmerie, visant la plateforme et des personnes physiques non nommées.

Le département d’État s’en mêle

Parmi les infractions envisagées figurent l’“altération du fonctionnement” et “l’extraction frauduleuse de données” en “bande organisée”, passibles de dix ans de prison et 300 000 euros d’amende. Les enquêteurs souhaitent analyser l’algorithme de X pour détecter d’éventuelles manipulations illicites, une requête contestée par la plateforme, qui dénonce une démarche “politique” et “motivée par des considérations politiques”.

X affirme que l’enquête porte atteinte au droit à une procédure équitable, à la vie privée des utilisateurs et à la liberté d’expression. La plateforme refuse d’accéder aux demandes françaises d’accès à l’algorithme et aux données en temps réel, estimant que les experts désignés sont “biaisés” et “hostiles”. X conteste aussi la qualification de “bande organisée”, qu’elle juge inappropriée pour ce type d’affaires.

Dans son communiqué, X considère cette enquête comme une “utilisation détournée du droit français à des fins politiques”, visant à restreindre la liberté d’expression. La plateforme conclut qu’elle “exerce son droit légal” à ne pas coopérer avec les autorités françaises dans ce dossier.

Vendredi, l’administration Trump a réagi à cette affaire. Malgré les relations devenues tumultueuses entre le président américain et le propriétaire du réseau social, Washington défend fermement les intérêts de ses entreprises à l’étranger. Depuis juin 2025, les relations entre Donald Trump et Elon Musk sont marquées par des tensions publiques, alimentées par des échanges de critiques et de menaces réciproques concernant notamment la politique technologique et les réseaux sociaux. 

Les USA “défendront la liberté d’expression” contre la “censure étrangère”

Malgré ces conflits, Donald Trump a publiquement affirmé qu’il souhaite la prospérité des entreprises américaines, y compris celles d’Elon Musk, et qu’il n’a aucune intention de les “détruire” ou de leur retirer leurs soutiens fédéraux, malgré les conflits et menaces réciproques qui ont marqué les échanges entre les deux hommes.

Le département d’État américain a dénoncé l’enquête qui cible la plateforme X, qualifiant le procureur de “militant”. “Dans le cadre d’une enquête criminelle, un procureur français militant demande des informations sur l’algorithme propriétaire de X et a classé X comme un ‘groupe criminel organisé'”, a indiqué le département d’État américain dans un post X du Bureau des droits humains, de la démocratie et du travail.

“Les gouvernements démocratiques devraient permettre à toutes les voix de s’exprimer, et non pas museler les discours qui leur déplaisent”, rappelle-t-on, ajoutant que “les États-Unis défendront la liberté d’expression de tous les Américains contre les actes de censure étrangère”.

Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, Donald Trump s’est montré particulièrement critique envers les mesures européennes perçues comme limitant la liberté d’expression. Aux côtés du vice-président J.D. Vance et du secrétaire d’État Marco Rubio, il a publiquement dénoncé ce qu’il qualifie de dérives liberticides sur le Vieux Continent, qui “est en train de perdre son merveilleux droit à la liberté d’expression”. 





Source

RESIST CAEN
Author: RESIST CAEN

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