Simon Gouin (texte), Suzanne Leprince (dessins)
Grand-Format a remonté la piste des effets indésirables potentiels des vaccins contre la Covid-19. Même s’ils empêchent des formes graves, des soignants s’interrogent, à partir de leurs observations de terrain, sur la pertinence de l’obligation vaccinale pour toute la population.
« La nuit, je me réveillais en sursaut parce que je n’arrivais pas à respirer » Après sa première dose de vaccin (AstraZeneca), Antoine a commencé à avoir des problèmes de respiration. « Tout va bien », lui répond-t-on aux urgences où il se rend. Antoine signale l’effet au service régional de pharmacovigilance, qui suit les effets secondaires des médicaments. Les pharmacologues l’écoutent et lui conseillent d’attendre avant sa deuxième dose. Les symptômes passent au bout d’un mois et demi. Son médecin traitant refuse de lui faire la deuxième injection. Mais face aux informations anxiogènes, et parce qu’il a déjà eu un infarctus, Antoine se convainc du rappel. Cette fois-ci, ce sera Cominarty (Pfizer). Et rebelote : les problèmes respiratoires reviennent. Il reçoit de la cortisone et de la ventoline. Au bout d’un mois, les symptômes s’arrêtent. Mais la fatigue, elle, perdure. « J’ai des douleurs articulaires partout, comme des symptômes grippaux sans fièvre. Je dois m’assoupir de temps en temps pour me reposer. » Antoine s’est senti abandonné par le corps médical, qui semblait perdu face aux symptômes qu’il développait. En décembre, il a reçu une troisième dose, sans nouvelles conséquences cette fois-ci.
« Je suis allée voir le médecin, qui n’a pas trouvé ce que c’était »
Voir l’article en entier ici.
