
Olivier Véran, invité sur RTL le 4 décembre, a défendu la conformité du parcours médical et judiciaire de l’individu. Il a affirmé : « Toutes les décisions, que ce soit judiciaires ou médicales, ont été remplies conformément aux obligations établies. »
Cependant, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, pointe du doigt un possible ratage psychiatrique. Il souligne que malgré les avis favorables des médecins sur l’amélioration de l’état du suspect, il y a eu un dysfonctionnement manifeste. « Il y a quelqu’un de malade mentalement qui ne prend plus ses médicaments et qui passe à l’acte », a-t-il affirmé.
Le débat entre les responsables politiques ne fait que s’intensifier, certains remettant en question la coordination entre les services et appelant à des démissions pour l’incapacité à prévenir de tels actes terroristes. Le préfet de Paris, Laurent Nunez, voit du positif dans cet attentat car il légitime une surveillance généralisée, rappelant la préparation en cours pour les Jeux Olympiques, avec un dispositif sécuritaire massif de 35 000 à 45 000 forces de l’ordre.
Cette tragédie ravive également les discussions sur les pratiques policières, notamment l’utilisation potentiellement illégale de la reconnaissance faciale.
Les autorités ont-elles fait preuve de laxisme ? Cet attentat légitime en effet les mesures qui se mettent progressivement en place dans notre pays avec toujours le même slogan : « Pour votre sécurité, vous n’aurez plus de liberté »…
par Yoann
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